APRES LE PRINTEMPS
APRES LE PRINTEMPS
Une jeunesse tunisienne
Scénario et dessin : Hélène Aldeguer.Editions : Futuropolis.
Après le printemps arabe en Tunisie, le pays, et notamment sa jeunesse, était plein d’espoir. Malheureusement l’apprentissage de la démocratie ne se fait pas sans heurts. En plus la situation économique est très difficile… Un « docu-fiction » à découvrir sur la vie des jeunes tunisiens !
La « Révolution de jasmin ». C’est le surnom que l’on a donné au printemps arabe tunisien qui a permis de mettre fin à la dictature de Ben Ali. Celui-ci contrôlait le pays depuis des décennies et s’enrichissait sur le dos de son peuple…
Hélène Aldeguer a fait le choix de commencer son histoire en 2013, soit deux ans après cette révolution. On y découvre le quotidien de deux jeunes hommes et deux jeunes femmes qui vont nous dévoiler leurs joies, leurs doutes, leurs peurs vis-à-vis des événements qui se passent en Tunisie : chômage de masse pour les jeunes, instabilité politique, assassinat de figures contestataires, corruption…
Ainsi Saïf est un étudiant de Tunis mais il rentre régulièrement dans son village pour voir sa famille mais surtout pour s’occuper de son petit frère, Walid, qui est au chômage et qui ne sait pas quoi faire de ses journées… Aziz, quant à lui, multiplie les petits boulots et essaye de mettre de l’argent de côté afin d’enfin pouvoir se présenter officiellement aux parents de sa petite amie, Meriem, une brillante étudiante. Enfin Chayma, également étudiante, songe de plus en plus à un départ en France afin de s’assurer d’une meilleure vie.
En imaginant la vie de ces jeunes tunisiens, Hélène Aldeguer, lauréate du prix de la fondation Raymond Leblanc, nous décrit une partie de la Tunisie d’aujourd’hui. Les jeunes ont d’abord suivi avec passion les événements politiques mais peu à peu ils sont déçus par Ennahdha, le parti islamiste qui a remporté les premières élections libres, qui est même accusé par certains d’avoir fait le jeu des mouvements radicaux ou terroristes…
Son dessin, en noir et blanc, et aux traits fins noirs, colle parfaitement à ce genre qu’est la « docu-fiction ». On a presque l’impression d’être plongé dans un reportage journalistique tant les faits semblent précis, documentés et vraisemblables. Cette impression de reportage est d’ailleurs renforcée lorsque l’on découvre le dossier documentaire très éclairant sur les choix de l’auteure à la fin de l’album.
Après le printemps est vraiment une première approche intéressante si vous souhaitez en apprendre plus sur la Tunisie d’aujourd’hui.
La « Révolution de jasmin ». C’est le surnom que l’on a donné au printemps arabe tunisien qui a permis de mettre fin à la dictature de Ben Ali. Celui-ci contrôlait le pays depuis des décennies et s’enrichissait sur le dos de son peuple…
Hélène Aldeguer a fait le choix de commencer son histoire en 2013, soit deux ans après cette révolution. On y découvre le quotidien de deux jeunes hommes et deux jeunes femmes qui vont nous dévoiler leurs joies, leurs doutes, leurs peurs vis-à-vis des événements qui se passent en Tunisie : chômage de masse pour les jeunes, instabilité politique, assassinat de figures contestataires, corruption…
Ainsi Saïf est un étudiant de Tunis mais il rentre régulièrement dans son village pour voir sa famille mais surtout pour s’occuper de son petit frère, Walid, qui est au chômage et qui ne sait pas quoi faire de ses journées… Aziz, quant à lui, multiplie les petits boulots et essaye de mettre de l’argent de côté afin d’enfin pouvoir se présenter officiellement aux parents de sa petite amie, Meriem, une brillante étudiante. Enfin Chayma, également étudiante, songe de plus en plus à un départ en France afin de s’assurer d’une meilleure vie.
En imaginant la vie de ces jeunes tunisiens, Hélène Aldeguer, lauréate du prix de la fondation Raymond Leblanc, nous décrit une partie de la Tunisie d’aujourd’hui. Les jeunes ont d’abord suivi avec passion les événements politiques mais peu à peu ils sont déçus par Ennahdha, le parti islamiste qui a remporté les premières élections libres, qui est même accusé par certains d’avoir fait le jeu des mouvements radicaux ou terroristes…
Son dessin, en noir et blanc, et aux traits fins noirs, colle parfaitement à ce genre qu’est la « docu-fiction ». On a presque l’impression d’être plongé dans un reportage journalistique tant les faits semblent précis, documentés et vraisemblables. Cette impression de reportage est d’ailleurs renforcée lorsque l’on découvre le dossier documentaire très éclairant sur les choix de l’auteure à la fin de l’album.
Après le printemps est vraiment une première approche intéressante si vous souhaitez en apprendre plus sur la Tunisie d’aujourd’hui.
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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