Chronique "Virginia T03"
Acheter sur BD Fugue 1863, la Louisiane est en pleine guerre de Sécession. Dans le bayou de Steele, Doyle a trouvé refuge parmi un groupe d’esclaves révoltés. Tout ce petit monde est pris entre deux feux. Les esclaves ne veulent pas retomber dans les mains des Sudistes esclavagistes mais ils ne souhaitent pas non plus combattre dans les rangs de l’Union. Quant à Doyle, ancien tireur d’élite, les deux camps lui promettent la peine de mort, soit pour désertion soit pour assassinat. Ils sont donc contraints de s’allier pour sortir de cette mauvaise passe.
Nous suivons donc le cheminement, tant intérieur qu’extérieur, de Doyle. Toujours flanqué de l’esprit de la petite fille assassinée, parviendra-t-il à un monde meilleur ?
On retrouve avec plaisir ce qui a fait le succès des deux premiers épisodes. Séverine Gauthier termine son road-trip psychologique à la sauce Sergio Leone, avec la même qualité de découpage et le même sens du rythme. Car, même si les péripéties sont peu nombreuses, le personnage principal est si charismatique et torturé que ses épaules sont suffisamment larges pour y appuyer toute l’histoire. Seule nouveauté (et petit bémol), « beaucoup » plus de dialogues ont été insérés : cela rend la lecture un peu moins fluide, par rapport aux premiers opus.
Peut être aussi parce qu’on réclamerait plus de dessin ! Car dans ce domaine, c’est un grand Whaou ! Déjà connu pour les deux précédents albums et la série Sidgurd et Vigdis, Benoit Blary confirme tout le bien qu’on pensait de lui ! Le crayonné est le parfait reflet du personnage : vif, rapide, subtil et terriblement tourmenté. La mise en couleur à l’aquarelle souvent délavée rehausse encore la qualité du trait et vient séparer la narration des flashbacks. Les ambiances ainsi créées sont en parfaite adéquation avec l’intention narrative.
Au final, ce magnifique opus vient clore magistralement une série tout aussi magnifique !
Et pour celle et ceux qui voudraient se faire plaisir, n’hésitez pas à consulter le kiosque de Benoit Blary, il y propose des dédicaces somptueuses !
Peut être aussi parce qu’on réclamerait plus de dessin ! Car dans ce domaine, c’est un grand Whaou ! Déjà connu pour les deux précédents albums et la série Sidgurd et Vigdis, Benoit Blary confirme tout le bien qu’on pensait de lui ! Le crayonné est le parfait reflet du personnage : vif, rapide, subtil et terriblement tourmenté. La mise en couleur à l’aquarelle souvent délavée rehausse encore la qualité du trait et vient séparer la narration des flashbacks. Les ambiances ainsi créées sont en parfaite adéquation avec l’intention narrative.Au final, ce magnifique opus vient clore magistralement une série tout aussi magnifique !
Et pour celle et ceux qui voudraient se faire plaisir, n’hésitez pas à consulter le kiosque de Benoit Blary, il y propose des dédicaces somptueuses !
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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