DANS LES FORÊTS DE SIBERIE
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Scénario et dessin : Virgile DureilD’après le récit original de Sylvain Tesson
Editions : Casterman.
Quelques jours après l’obtention du prix Renaudot par Sylvain Tesson pour La Panthère des neiges, le célèbre auteur-voyageur fait de nouveau l’actualité avec l’adaptation de son best-seller Dans les forêts de Sibérie par Virgile Dureil qui nous livre un magnifique premier ouvrage !
En 2010, Sylvain Tesson prend la décision de s’isoler tel un ermite dans les forêts sibériennes. Pour lui, habituer des voyages au long cours, s’isoler et se replier sur lui-même est une sorte de défi : quitter la ville et son quotidien et tenter de se détacher du monde des hommes est une chose qu’il n’a encore jamais tenté !
Ainsi, il s’installe dans une simple cabane sur les rives du célèbre lac Baïkal, par -32… Ses voisins ? Principalement des ours mais aussi à quelques heures de marche des gardiens de la réserve. Malgré quelques visites de courtoisie, il choisit de vivre lentement au rythme de la nature. Ses passe-temps ? La lecture, la vodka et les souvenirs ! Mais aussi l’écriture d’un journal, qui servira de base à son livre et donc à cette BD…
Durant cette vie d’ascète, il fait le point sur lui-même, réfléchit sur son rapport au monde et à la nature. Il multiplie également les excursions, tant en hiver que durant le printemps… quitte à tomber nez à nez avec des ours sortant de leur hibernation… Il marche, il explore, coupe le bois nécessaire à sa survie dans cet environnement hostile, fait du patin sur le lac gelé et se saoule à la russe lors des rares mais régulières rencontres avec les autochtones ! Mais le véritable voyage sera réellement l’introspection de l’auteur lors de ses moments d’isolement et de réflexion que cela provoque en son for intérieur.
Virgile Dureuil a donc eu la lourde tâche de mettre en image les souvenirs de Sylvain Tesson et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’en ait très bien sorti ! En effet, l’écrivain dit lui-même « si ma mémoire savait peindre, cela donnerait ce livre ».
Les dessins sont magnifiques et le travail sur les couleurs est vraiment formidable. Ayant déjà lu le récit original, cette BD est vraiment un formidable pendant permettant une immersion dans les paysages sibériens de l’hiver à la fin du printemps… Durant plus de 100 pages, il parvient à nous faire partager le quotidien de Sylvain Tesson dans son voyage (intérieur) en Sibérie…
En 2010, Sylvain Tesson prend la décision de s’isoler tel un ermite dans les forêts sibériennes. Pour lui, habituer des voyages au long cours, s’isoler et se replier sur lui-même est une sorte de défi : quitter la ville et son quotidien et tenter de se détacher du monde des hommes est une chose qu’il n’a encore jamais tenté !
Ainsi, il s’installe dans une simple cabane sur les rives du célèbre lac Baïkal, par -32… Ses voisins ? Principalement des ours mais aussi à quelques heures de marche des gardiens de la réserve. Malgré quelques visites de courtoisie, il choisit de vivre lentement au rythme de la nature. Ses passe-temps ? La lecture, la vodka et les souvenirs ! Mais aussi l’écriture d’un journal, qui servira de base à son livre et donc à cette BD…
Durant cette vie d’ascète, il fait le point sur lui-même, réfléchit sur son rapport au monde et à la nature. Il multiplie également les excursions, tant en hiver que durant le printemps… quitte à tomber nez à nez avec des ours sortant de leur hibernation… Il marche, il explore, coupe le bois nécessaire à sa survie dans cet environnement hostile, fait du patin sur le lac gelé et se saoule à la russe lors des rares mais régulières rencontres avec les autochtones ! Mais le véritable voyage sera réellement l’introspection de l’auteur lors de ses moments d’isolement et de réflexion que cela provoque en son for intérieur.
Virgile Dureuil a donc eu la lourde tâche de mettre en image les souvenirs de Sylvain Tesson et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’en ait très bien sorti ! En effet, l’écrivain dit lui-même « si ma mémoire savait peindre, cela donnerait ce livre ».
Les dessins sont magnifiques et le travail sur les couleurs est vraiment formidable. Ayant déjà lu le récit original, cette BD est vraiment un formidable pendant permettant une immersion dans les paysages sibériens de l’hiver à la fin du printemps… Durant plus de 100 pages, il parvient à nous faire partager le quotidien de Sylvain Tesson dans son voyage (intérieur) en Sibérie…
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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