Détectives : Martin BEC, la cour silencieuse
Scénariste : Herik HANNADessinateur : Thomas LABOUROT
Coloriste : Lou
Editions : Delcourt
Une intrigue bien menée à un rythme terriblement lent et précis, qui nous entraine page après page à la recherche du coupable... le tout est porté par une splendide mise en image et en couleurs.
Recherches pour le personnage de BEC
Vous l’aviez peut-être déjà rencontré… Martin Bec appartient aux fameux sept détectives de la seconde saison de la série « 7 » publiée chez Delcourt. Le commissaire Bec, c’est le grand détective parisien qui a aidé à résoudre ces meurtres… Le personnage crée par Hanna et Canete prend ici de nouveau vie sous le crayon cette fois de Thomas Labourot dans le Paris des années 30 dans une enquête intitulée « La cour silencieuse »
La rentrée de Thomas Labourot est d’ailleurs riche car il a également dessiné « Aliénor Mandragore » qui vient de paraitre chez Rue de Sèvres.
L’histoire : une femme est retrouvée défenestrée dans la cour d’un immeuble. Personne n’a rien vu… quoique… Un suspect tout trouvé… L’enquête est de routine pour Martin Bec… mais il ne se contentera pas de la simplicité et enquêtera tant qu’il n’aura pas trouvé LA vérité… Herik Hanna se fait également remarqué en ce moment par la série BadAss dessinée par Bruno Bessadi.
La splendide mise en dessin de Thomas Labourot et les couleurs chaudes de Lou s’harmonisent parfaitement pour donner une ambiance parisienne des années 30, lourde et propice à cette enquête.
Le détective Bec armé de sa pipe passe de page en page sublimement. J’ai particulièrement adoré les effets de fumées qui parsèment les cases contribuant à la fois au décor et à l’atmosphère. Autre point génial : les flashback en nuances de gris qui donnent parfois l’impression d’arrêter le temps.
Allez, mon bémol, s’il faut en donner un, les petites têtes de Bec ou des autres personnages, pour signaler qui parlent (spécialité de Thomas Labourot dans sa série « Les Geeks » aux éditions soleil). La narration en elle-même suffisait amplement à comprendre.
En bref : à lire sans hésitation, et, surtout par les amateurs de polar
La rentrée de Thomas Labourot est d’ailleurs riche car il a également dessiné « Aliénor Mandragore » qui vient de paraitre chez Rue de Sèvres.
L’histoire : une femme est retrouvée défenestrée dans la cour d’un immeuble. Personne n’a rien vu… quoique… Un suspect tout trouvé… L’enquête est de routine pour Martin Bec… mais il ne se contentera pas de la simplicité et enquêtera tant qu’il n’aura pas trouvé LA vérité… Herik Hanna se fait également remarqué en ce moment par la série BadAss dessinée par Bruno Bessadi.
La splendide mise en dessin de Thomas Labourot et les couleurs chaudes de Lou s’harmonisent parfaitement pour donner une ambiance parisienne des années 30, lourde et propice à cette enquête.
Le détective Bec armé de sa pipe passe de page en page sublimement. J’ai particulièrement adoré les effets de fumées qui parsèment les cases contribuant à la fois au décor et à l’atmosphère. Autre point génial : les flashback en nuances de gris qui donnent parfois l’impression d’arrêter le temps.
Allez, mon bémol, s’il faut en donner un, les petites têtes de Bec ou des autres personnages, pour signaler qui parlent (spécialité de Thomas Labourot dans sa série « Les Geeks » aux éditions soleil). La narration en elle-même suffisait amplement à comprendre.
En bref : à lire sans hésitation, et, surtout par les amateurs de polar
Sébastien
Chroniqueur
La Bande Du 9
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