La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Un troisième tome qui permet de retrouver l’orc Kronan, l’elfe bleu Athé’non mais aussi Ora, Myth, Orouna qui à l’image du nain Redwin, ont également choisi de s’entraider et s’associer pour livrer bataille contre les humains qui veulent leur extermination.
 
 
Myth le gobelin est en train de fuir dans le désert, pourchassé par les gardes d’honneur d’Assanide. Si les gardes le poursuivent, c’est que Myth n’est pas parti les mains vides du royaume, il a volé une couronne royale. Une fois rattrapé, Myth se réfugie en haut d’une falaise et menace de se jeter dans le vide avec la couronne. Après quelques hésitations, le chef des gardes arrive à subtiliser la couronne des mains de Myth. Alors que tout semble perdu, une flèche vient transpercer le silence, une troupe composée d’Orcs et de Nains viennent à la rescousse de Myth. Ses sauveurs Kronan et Orouna veulent maintenant tout savoir sur ce qu’a pu entendre Myth chez les humains.
 
 
Sans dévoiler la suite de l’histoire, Myth a réussi à s’introduire dans les coulisses du royaume de Dumm où Mahid Khadija tente d’unifier tous les peuples d’hommes pour lutter contre les anciennes races. Même si tous les peuples ne sont pas forcément d’accord au départ, ils vont tous finir par signer. Les jours des races anciennes sont comptés.
Cette introduction va permettre ensuite de dérouler l’histoire et les planches de ce troisième volet où les auteurs vont passer d’une peuplade à l’autre pour montrer les difficultés à s’unifier pour les anciennes races. Que cela soit à Port-Vogue avec les elfes bleus où dans la forêt de Torunn avec la reine Ora, tous les peuples sont dans la même incertitude que Kronan, faut-il fuir ou combattre. Pendant ce temps, les humains gagnent du terrain.
 

Ce crossover dans le monde d’Aquilon a la même saveur que les autres puisqu’on y retrouve de multiples personnages des séries parallèles que sont Elfes, Nains, Orcs et Gobelins qui vont se réunir pour lutter contre les humains qui ont décidé d’éliminer les anciennes races. Il est bien évident qu’avec un tel patrimoine, il vaut mieux avoir une culture Aquiloniène si l’on veut maîtriser et savourer toute l’histoire. Pour un novice comme moi, certaines histoires sont abordables sans connaître tout le contexte, d’autres un peu moins, c’est le cas de cet album qui multiplie les lieux, les personnages sur différents endroits et qui en plus a une scénarisation très dynamique, sans transition, autant dire qu’il faut un bon cardio pour lire ce troisième volet. D’autant que tout le monde se retrouve sur le lieu de la grande bataille de Torunn et là une nouvelle fois, cela va être plus que sanglant.
Graphiquement en revanche, c’est rythmé, sympathique à lire mais c’est surtout la colorisation de Nanjan qui relève le niveau et qui permet à cet album de rester dans l’ambiance et de passer un bon moment au final.

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