Jamais
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Le Jour J
Le Jour J
Scénario : DUHAMEL
Dessin : DUHAMEL
Editions : GRAND ANGLE
Plus que jamais, la maison de Madeleine est menacée par la falaise qui risque de s’effondrer à tout moment. Mais ce n’est pas le seul danger qui guette les habitants de Troumesnil. Sous la plume de Bruno Duhamel, retrouvez le second volet d’un récit plein de fraicheur avec une pointe de satire sur notre société.
Madeleine l’irrésistible. Malgré le danger connu et reconnu, Madeleine persiste à rester dans sa maison qui menace de s’écrouler en même temps que la falaise qui la soutient. Cet acte de rébellion fait la joie des touristes et les choux gras des médias. Mais il n’en est rien de Monsieur le Maire qui est toujours à bout de nerfs et d’arguments pour convaincre Madeleine de s’installer à l’EHPAD. Car au-delà du problème de la maison, la vieille dame, à plus de 90 ans, est malheureusement aveugle. Ce qui devait arriver arriva. Un jour, un nouveau pan de la falaise s’écroule, formant un arc de cercle sous la maison et faisant une première victime, Churchill le chien de la petite Emma. La maison est maintenant en équilibre et menace de s’effondrer et pour clore le tout, le système de sécurité de volet est bloqué, Madeleine se retrouve enfermée dans l’impossibilité de sortir. La journée s’écoule et le soir venu, la petite Emma, ne pouvant se résigner à abandonner son chien sous les gravats, décide de s’enfuir de la maison pour le retrouver. Malheureusement elle ne se rend pas compte que la mer monte et qu’elle sera bientôt prisonnière des vagues.
Après avoir fait connaissance de Madeleine en 2018 et avoir eu l’agréable surprise de lire un album original touchant à la fois l’écologie, la vieillesse et la solitude, l’humour et le temps qui passe à l’image de cette falaise qui s’effrite un peu plus chaque jour et qui amène doucement Madeleine à sa fin, nous retrouvons cette dernière encore plus vivante que jamais. Certes la falaise a encore un peu plus grignoté le terrain mais le caractère de la vieille dame est toujours bien présent.
Dans ce second volet, Bruno Duhamel (Le retour, #nouveau contact), continue sa satire indirecte de la société, traitant toujours avec légèreté mais avec arrière-pensée de sujets autour de la société de consommation, de la technologie ou de l’avancée des extrémismes en politique. L’auteur s’en sort à la perfection, comme quoi il est possible de faire passer des idées en utilisant le ton de l’humour.
Au niveau des personnages, on appréciera particulièrement le rôle de Monsieur le Maire et de la petite Emma qui mènent à eux deux une bonne partie de l’histoire et de l’intrigue développée dans ce deuxième volet.
Un très bon moment passé en compagnie de Madeleine, de sa maison et de cette histoire de fiction brillamment mise en images par le dessin semi réaliste et coloré de Bruno Duhamel.
Madeleine l’irrésistible. Malgré le danger connu et reconnu, Madeleine persiste à rester dans sa maison qui menace de s’écrouler en même temps que la falaise qui la soutient. Cet acte de rébellion fait la joie des touristes et les choux gras des médias. Mais il n’en est rien de Monsieur le Maire qui est toujours à bout de nerfs et d’arguments pour convaincre Madeleine de s’installer à l’EHPAD. Car au-delà du problème de la maison, la vieille dame, à plus de 90 ans, est malheureusement aveugle. Ce qui devait arriver arriva. Un jour, un nouveau pan de la falaise s’écroule, formant un arc de cercle sous la maison et faisant une première victime, Churchill le chien de la petite Emma. La maison est maintenant en équilibre et menace de s’effondrer et pour clore le tout, le système de sécurité de volet est bloqué, Madeleine se retrouve enfermée dans l’impossibilité de sortir. La journée s’écoule et le soir venu, la petite Emma, ne pouvant se résigner à abandonner son chien sous les gravats, décide de s’enfuir de la maison pour le retrouver. Malheureusement elle ne se rend pas compte que la mer monte et qu’elle sera bientôt prisonnière des vagues.
Après avoir fait connaissance de Madeleine en 2018 et avoir eu l’agréable surprise de lire un album original touchant à la fois l’écologie, la vieillesse et la solitude, l’humour et le temps qui passe à l’image de cette falaise qui s’effrite un peu plus chaque jour et qui amène doucement Madeleine à sa fin, nous retrouvons cette dernière encore plus vivante que jamais. Certes la falaise a encore un peu plus grignoté le terrain mais le caractère de la vieille dame est toujours bien présent.
Dans ce second volet, Bruno Duhamel (Le retour, #nouveau contact), continue sa satire indirecte de la société, traitant toujours avec légèreté mais avec arrière-pensée de sujets autour de la société de consommation, de la technologie ou de l’avancée des extrémismes en politique. L’auteur s’en sort à la perfection, comme quoi il est possible de faire passer des idées en utilisant le ton de l’humour.
Au niveau des personnages, on appréciera particulièrement le rôle de Monsieur le Maire et de la petite Emma qui mènent à eux deux une bonne partie de l’histoire et de l’intrigue développée dans ce deuxième volet.
Un très bon moment passé en compagnie de Madeleine, de sa maison et de cette histoire de fiction brillamment mise en images par le dessin semi réaliste et coloré de Bruno Duhamel.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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