LA MACHINE NE CLIGNE JAMAIS DES YEUX
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Une histoire de la télésurveillance de « 1984 » à Facebook
Scénario : Ivan GreenbergUne histoire de la télésurveillance de « 1984 » à Facebook
Dessin : Joe Canlas & Everett Patterson
Editions : Delcourt / Encrages.
Depuis des décennies, les systèmes de surveillances se multiplient et s’améliorent bien malheureusement parfois au détriment des libertés individuelles. Les auteurs de cette BD ont donc décidé d’enquêter sur ce phénomène depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Une BD intéressante mais principalement centrée sur la situation aux USA.
Dans 1984 Georges Orwell imagine une dystopie dans laquelle la société entière est contrôlée grâce à la technologie. Dans le monde d’aujourd’hui, ce n’est malheureusement plus seulement dans l’imagination d’un auteur puisque micro, caméras, cookies, big data, cartes à puces et GPS récoltent nos données au quotidien.
Traduit de l’américain, La machine ne ferme jamais les yeux traite donc de l’espionnage sous toute ses formes en 17 chapitres évoquant parfois des côtés sociologiques, parfois des côtés historiques. On évoque ainsi l’espionnage durant les guerres antiques et notamment avec le célèbre cheval de Troie, aujourd’hui réutilisé en informatique avec les malwares ou les ransomwares. Même la bible et ses possibles allusions à l’espionnages sont évoquées de façon assez étranges.
Largement voulu par les différents gouvernements américains au cours de l’histoire, la surveillance de la société américaine se démocratise (sic !) largement sous l’impulsion du plus célèbre dirigeant du FBI : J. Edgar Hoover. Sous couvert de vouloir défendre le pays de ses ennemis intérieurs et extérieurs (notamment les communistes), il met en place une surveillance institutionnalisée de la société américaine qui se poursuit encore aujourd’hui.
Les auteurs évoquent bien sûr des thématiques actuelles de surveillances modernes comme les drones, les écoutes téléphoniques ou bien encore la surveillance du réseau Internet et des réseaux sociaux par les services secrets américains et largement dévoilés par le lanceur d’alerte mondialement connu : Edward Snowden. Et cela illustre un petit bémol selon moi, cette BD évoque seulement la situation aux Etats-Unis.
On apprend finalement des choses sur les mécanismes utilisés pour nous surveiller mais pas vraiment comment s’en protéger et même si cela est seulement possible…
Le dessin en noir est blanc est plutôt agréable même s’il n’apporte pas vraiment une véritable plus-value pour illustrer les thèmes abordés. A noter la très intéressante préface de Ralph Nader, un autre lanceur d’alerte mais également activiste américain.
Une BD intéressante donc mais qui nous laisse un peu sur notre faim si l’on souhaite en apprendre plus sur les mécanismes de la télésurveillance évoqué dans le titre.
Dans 1984 Georges Orwell imagine une dystopie dans laquelle la société entière est contrôlée grâce à la technologie. Dans le monde d’aujourd’hui, ce n’est malheureusement plus seulement dans l’imagination d’un auteur puisque micro, caméras, cookies, big data, cartes à puces et GPS récoltent nos données au quotidien.
Traduit de l’américain, La machine ne ferme jamais les yeux traite donc de l’espionnage sous toute ses formes en 17 chapitres évoquant parfois des côtés sociologiques, parfois des côtés historiques. On évoque ainsi l’espionnage durant les guerres antiques et notamment avec le célèbre cheval de Troie, aujourd’hui réutilisé en informatique avec les malwares ou les ransomwares. Même la bible et ses possibles allusions à l’espionnages sont évoquées de façon assez étranges.
Largement voulu par les différents gouvernements américains au cours de l’histoire, la surveillance de la société américaine se démocratise (sic !) largement sous l’impulsion du plus célèbre dirigeant du FBI : J. Edgar Hoover. Sous couvert de vouloir défendre le pays de ses ennemis intérieurs et extérieurs (notamment les communistes), il met en place une surveillance institutionnalisée de la société américaine qui se poursuit encore aujourd’hui.
Les auteurs évoquent bien sûr des thématiques actuelles de surveillances modernes comme les drones, les écoutes téléphoniques ou bien encore la surveillance du réseau Internet et des réseaux sociaux par les services secrets américains et largement dévoilés par le lanceur d’alerte mondialement connu : Edward Snowden. Et cela illustre un petit bémol selon moi, cette BD évoque seulement la situation aux Etats-Unis.On apprend finalement des choses sur les mécanismes utilisés pour nous surveiller mais pas vraiment comment s’en protéger et même si cela est seulement possible…
Le dessin en noir est blanc est plutôt agréable même s’il n’apporte pas vraiment une véritable plus-value pour illustrer les thèmes abordés. A noter la très intéressante préface de Ralph Nader, un autre lanceur d’alerte mais également activiste américain.
Une BD intéressante donc mais qui nous laisse un peu sur notre faim si l’on souhaite en apprendre plus sur les mécanismes de la télésurveillance évoqué dans le titre.
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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