La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Envoyée pour infiltrer le camp des Nemesiens, Enarya doit se rapprocher d’Araes dont le pouvoir de la pierre de chaos ne cesse de faire de lui une machine de guerre aux pouvoirs de plus en plus incontrôlables.
 
 
Dans le camp des Volcaniens, Enarya est convoquée par les maîtres barbares. Elle se voit confier une mission des plus importantes, celle d’infiltrer les rangs de l’armée Nemesienne pour découvrir et retrouver la personne qui a absorbé le pouvoir de l’artefact ancestral. Pendant ce temps chez les Nemesiens, Araes est envoyé en mission avec seulement 10 hommes pour protéger un pont qui est le point de passage le plus dangereux du coin. Une mission suicide où bon nombre d’hommes vont perdre la vie jusqu’à ce que Araes prenne l’initiative de détruire le pont. De retour au camp, Araes va sauver Enarya des sales pattes de ses collègues, elle a réussi sa mission d’infiltration. Mais la destinée ne va pas tarder à s’en mêler.
 
 
Le premier tome de cette série ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable avec une mise en place du récit un peu longuette. Ce deuxième volet relève bien le niveau avec un Araes qui prend une autre dimension grâce au pouvoir de l’artefact. Les scènes de combat s’enchaînent et la violence des coups donnés par le jeune homme fait trembler l’ennemi mais aussi ses petits camarades. Pour tous ceux qui aiment l’action, le sang qui coule, vous n’allez pas être déçus, Stéphane Crety vous comblera. Ses planches nous proposent une lecture dynamique, des points de vue sympathiques même si son graphisme n’est pas au max de son potentiel. Il nous reste maintenant à attendre tranquillement le dernier volet de cette aventure de dark fantasy, à mi-chemin entre une épopée romaine et des chroniques barbares, pour savoir comment Gabriel Katz va faire évoluer les relations entre Araes et Enarya mais également connaître le destin réservé à Navel et sa femme qui n’oublions pas, porte leur enfant.

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