LA PRINCESSE DE CLEVES
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Scénario : Claire Bouilhac et Catel Muller d’après le roman de Madame de la FayetteDessin : Claire Bouilhac et Catel Muller
Couleurs : Marie-Anne Didierjean et Valérie Michaux.
Editions : Dargaud.
Alors qu’elle découvre la vie à la cour, Mademoiselle de Chartres est l’objet de toutes les attentions et de toutes les discussions grâce à sa grande beauté… Elle rencontre rapidement le prince de Clèves et l’épouse sans l’aimer. Mais peu de temps après, elle découvre les affres de la passion en rencontrant un autre homme. Une adaptation réussie qui permet de (re)découvrir ce classique de la littérature française !

En arrivant à la cour d’Henri II, roi de France en 1558, où « ce qui paraît n’est presque jamais la vérité » comme lui a enseigné sa mère, cette jeune femme attire tous les regards et toutes les convoitises à cause de sa grande beauté. Un homme, le prince de Clèves, lui mène une cour assidue et semble éperdument amoureux, bien que n’éprouvant aucun sentiment, elle accepte de l’épouser.
Peu de temps après, elle rencontre le duc de Nemours et il naît entre eux un amour immédiat et partagé. Sa mère découvrant cela, elle met en garde sa fille sur les tourments causés par la passion puis lui fait promettre sur son lit de mort de lutter contre ses sentiments. La princesse de Clèves accepte et se retire donc à la campagne pour faire le deuil de sa mère mais surtout pour fuir cette passion…

Mais peu de temps après, un quiproquo sur une histoire de galanterie fait penser à la princesse de Clèves que Monsieur de Nemours a une liaison, elle découvre alors la jalousie ! Une jalousie d’ailleurs contagieuse puisque son propre mari commence à avoir des doutes et elle va donc lui avouer la vérité sur ses sentiments…
Le roman fondateur de Madame de la Fayette, écrit en 1678, est remarquablement adapté, au plus près du texte original, par Claire Bouilhac et Catel Muller. On y découvre une jeune fille devant déjouer tous les pièges de la vie à la cour comme les médisances ou les galanteries par exemple. Rencontré l’amour dans de telles circonstances est compliqué voire impossible car les conventions de l’époque font qu’une femme doit obéir à son père puis à son mari… Les mariages d’amour n’existent pas ou peu !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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