Le nouveau monde Tome 2
Le Nouveau monde
Tome 2 - Les sept cités de Cibola
Tome 2 - Les sept cités de Cibola
Scénario : François Armanet et Jean Helpert
Dessins : Stéfano Carloni
Couleur : Christian Lerolle
Editions : Dargaud
Le jeune moine franciscain Marcos de la Niza est en route pour Cibola. Il a pour mission d'évangéliser les peuples du Nouveau Monde. Il est guidé par Esteban, un conquistador noir. Ils ont arraché la princesse Isabel pour des griffes de son futur époux Nuno de Guzman qui part à leur poursuite. Mais la route vers la cité d'or est longue et parsemée d'embûches...
Suite et fin d'un orignal western aztèque, sorte de Il était une fois... les conquistadors. Une lecture très agréable!

En 1538, un drôle d’équipage traverse la Sierra mexicaine. Chargé par le pape de convertir les Aztèques, le moine franciscain Marcos de la Niza cherche à rejoindre Cibola. Il est guidé par Esteban, un conquistador noir à la recherche de la mystérieuse cité. Ensemble, ils ont arraché la princesse Isabel, fille de l’empereur Moctezuma des griffes de son futur époux, le cruel Nuno de Guzman.

L’ouverture de cette série s’intéressait essentiellement à Marcos, jeune moine franciscain envoyé par le pape convertir le nouveau monde. Dans cette suite, et fin, François Armanet et Jean Helpert, les deux scénaristes plus tout à fait néophytes, approfondissent les deux autres héros de cette aventure. Le lecteur en apprend donc davantage sur le preux Esteban, conquistador noir repenti et revanchard. L’histoire de la belle princesse Isabel est également renforcée grâce de nombreuses confidences. Même l’immonde Guzman voit ses sentiments révélés. Mais attention, à l’instar d’un

Après Alexis Coyère, c’est au tour de Stefano Carloni de mettre en images ce western aztèque. Si le traite reste réaliste, les personnages perdent un peu en finesse ce que les paysages gagnent en poésie. Si si, c’est possible ; même si le premier opus avait déjà mis la barre très haut. Il faut dire que la colorisation de Christian Lerolle est d’un très haut niveau. Le pensionnaire de l’atelier 510 TTC crée des ambiances chaudes grâce à des camaïeux d’ocre, de bleu… Il réussit ainsi à rendre la magnificence doré de Cibola.
Après une ouverture prometteuse, cet épilogue, bien mené et haut en couleur, fait de ce Nouveau Monde un mélange de roman de cape et d’épée, de western et d’histoire d’amour impossible. Un récit très agréable.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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