La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Pour cette neuvième aventure, Kergan va devoir faire un choix et se mettre en danger pour sauver celle qui lui a donné sa condition de Vampire : Arkanéa. Un ouvrage sombre mais intéressant sur les origines de Kergan.
 
 
Kergan a désormais une nouvelle compagne nommée Anna à qui il a donné la condition d’immortelle. Son processus de transformation n’est pas encore abouti et elle a besoin de Kergan en permanence comme cette nuit où son mari a tenté de la violer en la rouant de coups. Kergan le tuera de ses propres mains avant de fuir avec Anna. Mais cette idylle va vite prendre fin à cause d’Arkanéa, l’ancienne maitresse de Kergan et également responsable de sa condition de vampire. Elle va se dresser sur leur chemin, ce qui va les ralentir et les obliger à se cacher dans une cave. Quant à Arkanéa, elle va être arrêtée par les soldats d’Arthéminus et emprisonnée dans une cage à l’intérieur du château. Cet homme d’ordre religieux veut étudier le comportement des vampires mais avec des méthodes bien contestables. Kergan a maintenant deux choix, poursuivre sa route ou tenter de sauver Arkanéa.
   

Le temps passe et le prince de la nuit poursuit son chemin pour le plus grand plaisir des lecteurs. Normal me direz-vous d’être toujours présent pour un vampire. Mais c’est sous le crayon à dessin de Thimothée Montaigne que se poursuivent les aventures de Kergan depuis deux volets, Yves Swolfs signant toujours les scénarios.
 

Ce changement est surtout visible dans l’encrage, les zones d’ombre, beaucoup plus sombres que sous l’ère Swolfs qui selon mon avis personnel desservent la lisibilité de lecture pour une histoire qui se passe à 90% la nuit ou dans la pénombre. Cela manque de clarté. Au delà de ça, les décors, les costumes sont détaillés, les personnages expressifs et le découpage dynamique même si certaines lenteurs scénaristiques l’empêchent de s’exprimer à sa juste valeur.
Côté scénario, on appréciera cette période historique de Kergan qui lève une partie du voile sur ses origines et également cette mise en danger du personnage que l’on avait rarement vue.

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