Le réseau comète
Acheter sur BD FugueLE RESEAU COMETE
Scénario : Jean Yves LE NAOUR
Story boards : MARKO
Dessin : Inaki HOLGADO
Couleurs : Aretha BATTISTUTTA
Editions : Grand Angle
Durant trois années, le réseau Comète a exfiltré des aviateurs depuis Paris vers l’Espagne en passant par le Pays basque. C’est cette histoire qui nous est contée à travers les yeux et la voix d’une vieille dame qui a participé à l’organisation. Un témoignage instructif et courageux, un véritable remerciement pour tous les résistants.
En 2021, pour les besoins de son histoire, un scénariste de BD vient rendre visite au dernier membre survivant du réseau Comète. Christiane avait alors 14 ans et pour mission de récupérer des colis au restaurant Chez Gachy. Ces colis étaient en réalité des aviateurs le plus souvent anglais, aidés par le réseau Comète et des passeurs pour rejoindre l’Espagne via le Pays basque. Cette activité n’était pas sans risques car la nuit dans les montagnes, il ne fallait pas parler, pas tousser, pas fumer, en d’autres termes, il fallait rester le plus discret possible pour ne pas tomber sur une patrouille allemande car ces derniers n’hésitaient pas à exposer dans les villages les corps de ceux qu’ils arrivaient à attraper parmi les résistants.
Le réseau Comète fut créé en 1941 et avait pour objectif de faire évacuer les pilotes et de les acheminer jusqu’au détroit de Gibraltar. Le réseau fournissait de faux papiers d’identité, des vêtements mais surtout une véritable logistique et organisation.
C’est en ce sens que la BD apporte toute sa lumière sur cette organisation. Le scénario de Jean-Yves LE NAOUR est construit dans ce sens. L’auteur a trouvé original de ne pas avoir une simple voix off contant une histoire, il a imaginé un scénariste (qui lui ressemble d’ailleurs) rencontrant une ancienne membre qui va lui confier les secrets du réseau. L’organisation était principalement basée sur des femmes qui prenaient énormément de risques et qui amenaient les aviateurs d’un point à l’autre, certains ne parlant pas français. Par ces explications, le lecteur va se retrouver au cœur de l’organisation avec son lot d’inquiétude et de peur.
La mise en image est assurée par Marko et Holgado. Leur duo qui fonctionne depuis un petit moment donne forcément un album agréable à parcourir, fluide dans la lecture et sans encombre lors des passages d’une époque à l’autre. La mise en couleur de Arétha Battistutta y est sûrement pour beaucoup.
La team basque a réussi une nouvelle fois à augmenter notre capital culturel sur la deuxième guerre mondiale et cette fois-ci à domicile, ce qui dut leur donner encore plus de cœur à l’ouvrage.
En 2021, pour les besoins de son histoire, un scénariste de BD vient rendre visite au dernier membre survivant du réseau Comète. Christiane avait alors 14 ans et pour mission de récupérer des colis au restaurant Chez Gachy. Ces colis étaient en réalité des aviateurs le plus souvent anglais, aidés par le réseau Comète et des passeurs pour rejoindre l’Espagne via le Pays basque. Cette activité n’était pas sans risques car la nuit dans les montagnes, il ne fallait pas parler, pas tousser, pas fumer, en d’autres termes, il fallait rester le plus discret possible pour ne pas tomber sur une patrouille allemande car ces derniers n’hésitaient pas à exposer dans les villages les corps de ceux qu’ils arrivaient à attraper parmi les résistants.
Le réseau Comète fut créé en 1941 et avait pour objectif de faire évacuer les pilotes et de les acheminer jusqu’au détroit de Gibraltar. Le réseau fournissait de faux papiers d’identité, des vêtements mais surtout une véritable logistique et organisation.
C’est en ce sens que la BD apporte toute sa lumière sur cette organisation. Le scénario de Jean-Yves LE NAOUR est construit dans ce sens. L’auteur a trouvé original de ne pas avoir une simple voix off contant une histoire, il a imaginé un scénariste (qui lui ressemble d’ailleurs) rencontrant une ancienne membre qui va lui confier les secrets du réseau. L’organisation était principalement basée sur des femmes qui prenaient énormément de risques et qui amenaient les aviateurs d’un point à l’autre, certains ne parlant pas français. Par ces explications, le lecteur va se retrouver au cœur de l’organisation avec son lot d’inquiétude et de peur.
La mise en image est assurée par Marko et Holgado. Leur duo qui fonctionne depuis un petit moment donne forcément un album agréable à parcourir, fluide dans la lecture et sans encombre lors des passages d’une époque à l’autre. La mise en couleur de Arétha Battistutta y est sûrement pour beaucoup.
La team basque a réussi une nouvelle fois à augmenter notre capital culturel sur la deuxième guerre mondiale et cette fois-ci à domicile, ce qui dut leur donner encore plus de cœur à l’ouvrage.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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