LE RIRE DE L'OGRE
LE RIRE DE L’OGRE
Scénario : Sandrine Martin.D’après le roman de Pierre Péju.
Dessin : Sandrine Martin
Editions : Casterman.
Durant l’été 1963, Paul Marleau, un jeune français, découvre l’amour lors d’un séjour linguistique en Allemagne. Mais derrière le cadre idyllique, il sent bien une certaine tension et sa rencontre avec Clara va lui permettre d’en apprendre les raisons. Une adaptation BD très réussie du très beau roman de Pierre Péju.
Tout semble commencer comme un tragique conte de fée avec un ogre qui capture deux enfants dans une époque troublée par la guerre puis finalement on revient dans le réel lorsque Paul arrive en Allemagne.
Très vite, il semble presque s’ennuyer lors de ses journées en compagnie de son correspondant allemand dans la ville de Kehlstein. Ils sont si différents ! Il est timide et passe son temps à dessiner alors que Thomas, lui, est passionné par le sport et les filles. Mais ses vacances prennent une tournure différente lors d’une excursion au lac noir en compagnie des amis de Thomas…
En effet, il ressent une sorte de mal-être dans la forêt qu’il faut traverser pour atteindre le lac mais surtout il fait la rencontre de Clara… Celle-ci va devenir son premier amour mais va aussi précipiter les révélations sur le drame qui s’est produit dans cette forêt et qu’il avait pressenti. Une relation atypique va alors se nouer entre les deux jeunes personnes mêlant amour passionnel, tendresse, jalousie ou bien encore amitié. Mais bientôt l’été s’achève et Paul doit rentrer en France. Il retrouve alors sa mère et son appartement dans les combles de l’hôtel de son oncle.
Mais un jour Clara le recontacte pour lui annoncer qu’elle va venir en France. Paul est fou de joie et n’hésite pas à mettre sa scolarité en péril pour pouvoir passer du temps avec elle et ça, au grand dam de sa mère… En plus, sa relation avec Clara a changé. Au fil de leurs échanges, ces enfants de la paix comprennent que des « fêlures de guerre » menacent de gangrener leurs propres vies… jusqu’à ce que le rire de l’Ogre éclate et puisse les délivrer du mal qui les touchait…
Sandrine Martin parvient à adapter ce roman d’une main de maître…et ce n’est pas moi qui le dit mais Pierre Péju lui-même puisque dans la préface il affirme qu’elle a réussi à s’approprier son histoire tout en la respectant ! Et on ne peut que confirmer que cette adaptation est une vrai réussite tant pour le scénario que pour le dessin !
Grâce à quelques prouesses graphiques, Sandrine Martin parvient à reproduire l’ambiance du roman. Ses dessins sont vraiment magnifiques !
Une fois que vous aurez commencé Le rire de l’Ogre, vous n’aurez plus qu’une idée en tête : le dévorer !
Tout semble commencer comme un tragique conte de fée avec un ogre qui capture deux enfants dans une époque troublée par la guerre puis finalement on revient dans le réel lorsque Paul arrive en Allemagne.
Très vite, il semble presque s’ennuyer lors de ses journées en compagnie de son correspondant allemand dans la ville de Kehlstein. Ils sont si différents ! Il est timide et passe son temps à dessiner alors que Thomas, lui, est passionné par le sport et les filles. Mais ses vacances prennent une tournure différente lors d’une excursion au lac noir en compagnie des amis de Thomas…
En effet, il ressent une sorte de mal-être dans la forêt qu’il faut traverser pour atteindre le lac mais surtout il fait la rencontre de Clara… Celle-ci va devenir son premier amour mais va aussi précipiter les révélations sur le drame qui s’est produit dans cette forêt et qu’il avait pressenti. Une relation atypique va alors se nouer entre les deux jeunes personnes mêlant amour passionnel, tendresse, jalousie ou bien encore amitié. Mais bientôt l’été s’achève et Paul doit rentrer en France. Il retrouve alors sa mère et son appartement dans les combles de l’hôtel de son oncle.
Mais un jour Clara le recontacte pour lui annoncer qu’elle va venir en France. Paul est fou de joie et n’hésite pas à mettre sa scolarité en péril pour pouvoir passer du temps avec elle et ça, au grand dam de sa mère… En plus, sa relation avec Clara a changé. Au fil de leurs échanges, ces enfants de la paix comprennent que des « fêlures de guerre » menacent de gangrener leurs propres vies… jusqu’à ce que le rire de l’Ogre éclate et puisse les délivrer du mal qui les touchait…
Sandrine Martin parvient à adapter ce roman d’une main de maître…et ce n’est pas moi qui le dit mais Pierre Péju lui-même puisque dans la préface il affirme qu’elle a réussi à s’approprier son histoire tout en la respectant ! Et on ne peut que confirmer que cette adaptation est une vrai réussite tant pour le scénario que pour le dessin !Grâce à quelques prouesses graphiques, Sandrine Martin parvient à reproduire l’ambiance du roman. Ses dessins sont vraiment magnifiques !
Une fois que vous aurez commencé Le rire de l’Ogre, vous n’aurez plus qu’une idée en tête : le dévorer !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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