La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Le Pacific Palace va accueillir le président Korda et sa famille. Spirou et Fantasio vont être impliqués contre leur volonté dans une histoire d’espionnage. Un huit clos qui plaira aux nostalgiques des années 70.
 
 Le Pacific Palace est un hôtel de luxe au bord d’un lac dans lequel exerce Spirou. Son grand cœur l’a amené à faire embaucher Fantasio à ses côtés après qu’il ait été viré du « journal Moustique ».  Spirou se demande s’il n’a pas fait une erreur car Fantasio est loin d’être un modèle et le directeur de l’hôtel n’hésite pas à le lui faire remarquer, surtout que l’établissement s’apprête à accueillir le président Korda, dictateur d’une province des Balkans. Pour l’occasion et par sécurité, l’hôtel a été vidé de tous ses clients. Spirou et Fantasio devront donc être au service et aux petits soins de ce monsieur et sa famille sous les regards de sa garde rapprochée. Nous coupons ces présentations pour donner l’antenne à Seccotine qui est devant l’hôtel et qui va commenter l’arrivée et l’entrée du président Korda dans le Pacific Palace. Spirou de son côté portera surtout les yeux sur la ravissante fille du dictateur, la belle Elena.
 


Le Spirou de Durieux est somme toute assez différent de ce que nous avions pu voir jusqu’à maintenant, il est sur un faux rythme où l’auteur prend le temps de poser son histoire, peut-être un peu trop. Peu d’action, peu de décor, tout est basé sur la nostalgie de ces grands palaces du XXème siècle, sur les relations entre les personnages. Un huit clos où l’histoire ne sort pas du palace, rendant l’intrigue d’espionnage version 1970, encore plus oppressante.
Dans une pure tradition ligne claire, le Spirou de Christian Durieux sera apprécié par les nostalgiques des vieilles Bandes Dessinées réalisées à l’ancienne avec des couleurs chaudes et le trait fin.

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