Les Carnets de Cerise T05 Des Premières Neiges aux Perséides
Scénario : Joris ChamblainDessin : Aurélie Neyret
Couleur : Aurélie Neyret et Fabien Blanchot
Un tome très beau et émouvant, parlant de deuil et de reconstruction, et qui conclut cette magnifique série jeunesse.
Cerise revisite ses souvenirs et cherche avec l’aide se sa maman à reconstituer ceux qui sont perdus ou incomplets. Tous sont liés à la mort de son père quand elle était petite. Ce terrible évènement l’a si profondément marquée qu’il lui a fallu des années pour réussir en parler avec sa mère et pouvoir se sentir enfin apaisée, aussi bien vis-à-vis d’elle-même que de ses parents.
Les flashbacks liés aux souvenirs sont entrecoupés d’extraits de pages de son carnet, seul moyen qu’elle a pour vraiment dialoguer avec sa mère.
Il n’est pas facile de se mettre dans la peau d’une petite fille de dix ans, d’autant plus quand il s’agit d’aborder un thème aussi grave que le deuil. Mais le scénariste trouve toujours le ton juste, sans cliché ni mélodrame, et réussit à parler avec une sincérité émouvante du traumatisme que peut constituer la perte d’en être cher pour un enfant. Loin d’être larmoyante, l’histoire est résolument optimiste car grâce à ce travail sur ses souvenirs et ses échanges avec sa maman, Cerise parvient à se reconstruire et à se débarrasser du sourd ressentiment profondément enfoui en elle. Il est alors possible pour la mère et sa fille de se tourner vers un nouvel avenir plein de promesses…
Le dessin d’Aurélie Neyret, dans un style lumineux tout en rondeurs et agrémenté de couleurs vives, apporte aussi beaucoup de douceur et de chaleur. Les visages expressifs sont particulièrement efficaces pour véhiculer l’émotion.
Le cinquième album de la série est différent des précédents mais apporte une belle conclusion à une série jeunesse tout simplement indispensable.
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Cerise revisite ses souvenirs et cherche avec l’aide se sa maman à reconstituer ceux qui sont perdus ou incomplets. Tous sont liés à la mort de son père quand elle était petite. Ce terrible évènement l’a si profondément marquée qu’il lui a fallu des années pour réussir en parler avec sa mère et pouvoir se sentir enfin apaisée, aussi bien vis-à-vis d’elle-même que de ses parents.
Les flashbacks liés aux souvenirs sont entrecoupés d’extraits de pages de son carnet, seul moyen qu’elle a pour vraiment dialoguer avec sa mère.
Il n’est pas facile de se mettre dans la peau d’une petite fille de dix ans, d’autant plus quand il s’agit d’aborder un thème aussi grave que le deuil. Mais le scénariste trouve toujours le ton juste, sans cliché ni mélodrame, et réussit à parler avec une sincérité émouvante du traumatisme que peut constituer la perte d’en être cher pour un enfant. Loin d’être larmoyante, l’histoire est résolument optimiste car grâce à ce travail sur ses souvenirs et ses échanges avec sa maman, Cerise parvient à se reconstruire et à se débarrasser du sourd ressentiment profondément enfoui en elle. Il est alors possible pour la mère et sa fille de se tourner vers un nouvel avenir plein de promesses…
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Le dessin d’Aurélie Neyret, dans un style lumineux tout en rondeurs et agrémenté de couleurs vives, apporte aussi beaucoup de douceur et de chaleur. Les visages expressifs sont particulièrement efficaces pour véhiculer l’émotion.
Le cinquième album de la série est différent des précédents mais apporte une belle conclusion à une série jeunesse tout simplement indispensable.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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