La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Cassandra est comme ces camarades, une ancienne zombie revenue à la vie grâce au vaccin. Régulièrement, Cassandra est prise de visions qui la mettent en danger jusqu’au jour où elle va tomber sur un groupe de survivants et où le danger est encore plus important. No Zombies, une série addictive.
 
 
Cassandra, Joseph et Ruben sont sur la route, toujours à la recherche de survivants pour les aider et en vue de leur montrer l’existence de ce vaccin qui permet de passer de l’état de zombie à humain. Cassandra étant elle-même une ancienne zombie revenue à la vie a très régulièrement des flashs de son ancienne vie et surtout de celle où elle était zombie, provoquant la mort de nombreuses personnes dont visiblement son mari et son fils. Ces visions la perturbent et elle perd souvent connaissance, ce qui la met en danger régulièrement. Ses amis Ruban et Joseph font attention à elle et la cachent le plus souvent possible dès qu’elle se retrouve en situation d’inconscience. Mais un matin, Cassandra va se réveiller seule, ses amis ont disparu. Elle n’a pas d’autre choix que de trouver une nouvelle planque. Par chance, elle va tomber sur un refuge de survivants mais qui à sa grande surprise est principalement composé d’enfants.
 
 
Deuxième volet de cette palpitante série No Zombies dont l’histoire n’est pas la lutte contre les zombies mais bien au contraire, de les ramener à la vie avec l’aide d’un vaccin qui a été découvert. Ainsi Cassandra et ses amis sont en recherche constante de groupes de survivants pour faire revenir à la vie leurs proches. Chaque volet va être consacré à un personnage du groupe, le tome deux étant le livre de Cassandra. De multiples flash-back permettent de découvrir le passé de cette dernière, sa vie en tant que zombie, et surtout sa manière de gérer la situation dans ce camp composé quasiment uniquement d’enfants.
 

Le scénariste Olivier Péru (West legends, Zombies, et scénariste dans de nombreuses séries concepts) allie à merveille les histoires dans l’histoire. La lecture est donc fluide, compréhensible et addictive pour ne pas lâcher l’album avant la fin.
Bornyakov est toujours au crayon, guidé par le storyboard de Benoit Dellac (Nottingham). Ce duo maîtrise parfaitement les modes apocalyptiques, le découpage est varié, mélangeant gros plans et plans généraux, une vrai vision cinématographique qui donne envie de poursuivre l’aventure et d’attendre patiemment le livre de Lila.

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