La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Olympus Mons T04
 
Millénaires
                                            

Un quatrième tome dans la lignée du précédent, bien rythmé, pas avare en révélations et qui sait parfaitement gérer les multiples lieux, personnages et époques de son intrigue en entremêlant science-fiction et surnaturel.
 
 
Aaron Goodwin, le médium qui a prédit la fin de l’humanité, se rend en Russie pour étudier de près le vaisseau extra-terrestre trouvé sur le mont Ararat. Les visions qui lui viennent l’aident à comprendre le drame qui s’est joué des siècles plus tôt. Pendant ce temps, Elena Chevtchenko commence à explorer l’immense vaisseau échoué sur Mars, mais la tâche est ardue vu sa taille et l’étrangeté de la langue utilisée par ses occupants. Enfin, le troisième vaisseau impliqué, celui échoué au fond de la mer de Barents, se rapproche de plus en plus du moment où son système de défense détruira toute vie sur Terre. Le temps presse.
 

Avec ses trois lieux principaux (la Russie, Mars et la mer de Barents), ses flashbacks historiques et ses nombreux protagonistes, l’album aurait pu être difficile à suivre. Mais tous les éléments s’agencent de façon claire et précise. Ce tome nous en apprend plus sur l’origine des trois vaisseaux extra-terrestres et ce qui leur est arrivé. On commence à comprendre l’ampleur du drame qui s’est déroulé il y a des siècles et qui a encore des conséquences aujourd’hui.  L’histoire ne fait pas un grand bond en avant mais avance suffisamment pour satisfaire la curiosité du lecteur. Et surtout, c’est très prenant à lire. Stefano Raffaele nous régale encore avec de superbes cases panoramiques, qui nous immergent dans l’action.
Sans révolutionner le genre, Olympus Mons s’affirme comme une bonne série de Science-fiction.

x J'aime