Pierre rouge plume noire
Acheter sur BD FuguePIERRE ROUGE PLUME NOIRE
Scénario : Thierry ROBIN
Dessin : Thierry ROBIN
Edition : DARGAUD
Une bonne dose de dépaysement pour cet ouvrage, qui est une commande d’un éditeur chinois à un auteur européen. Une grande première qui va permettre au lecteur de découvrir la province de Guizhou avec tous les ingrédients de la culture chinoise.
En plein vol, un corbeau observe une longue file de personnes marchant les unes derrière les autres. Parmi elles, des paysans, des bourgeois, des artisans, chacun portant sa famille, ses animaux, des denrées. Des gens bien différents mais ayant tous la même expression sur le visage, celle de la peur. Ces gens ne sont pas des personnes comme les autres, il s’agit de réfugiés. Le corbeau suit cela avec amusement, lui qui peut prendre de l’avance sur la troupe et arriver au palais du Roi Yang le premier ou bien encore revenir en arrière pour voir les soldats de l’empereur Ming massacrer les derniers de la file. Après un moment dans les airs, le corbeau décide de se reposer sur une montagne, une montagne somme toute bien différente des autres puisqu’elle peut émettre des sons compréhensibles par le corbeau. Certes elle ne peut pas se déplacer mais elle peut conter au corbeau l’histoire de cette vallée.
Voici un album qui n’est pas commun puisqu’il s’agit du premier album réalisé pour un éditeur chinois par un dessinateur européen. Afin de réaliser au mieux cet ouvrage, L’auteur Thierry Robin a vécu en immersion pendant presque 5 ans en Chine pour donner naissance à son album.
Mandaté pour mettre en valeur un site de la province de Guizhou, l’auteur a abordé son œuvre par deux approches différentes, deux constructions scénaristiques proches de la culture chinoise. D’un côté l’aspect poétique d’un corbeau et d’une montagne qui discutent et philosophent, et de l’autre le drame de la réalité avec son conflit armé et les massacres. C’est la véritable histoire de l’empereur Ming qui envoya une armée pour assiéger la forteresse réputée imprenable du roi Yang.
Thierry Robin a mis toute son âme dans cette œuvre, utilisant également un graphisme proche des lithographies asiatiques pour être encore plus proche du sujet. Chacun sera libre d’aimer ou pas le concept mais il faut reconnaître toute l’originalité de l’œuvre qui mérite le détour et tous les égards.
En plein vol, un corbeau observe une longue file de personnes marchant les unes derrière les autres. Parmi elles, des paysans, des bourgeois, des artisans, chacun portant sa famille, ses animaux, des denrées. Des gens bien différents mais ayant tous la même expression sur le visage, celle de la peur. Ces gens ne sont pas des personnes comme les autres, il s’agit de réfugiés. Le corbeau suit cela avec amusement, lui qui peut prendre de l’avance sur la troupe et arriver au palais du Roi Yang le premier ou bien encore revenir en arrière pour voir les soldats de l’empereur Ming massacrer les derniers de la file. Après un moment dans les airs, le corbeau décide de se reposer sur une montagne, une montagne somme toute bien différente des autres puisqu’elle peut émettre des sons compréhensibles par le corbeau. Certes elle ne peut pas se déplacer mais elle peut conter au corbeau l’histoire de cette vallée.
Voici un album qui n’est pas commun puisqu’il s’agit du premier album réalisé pour un éditeur chinois par un dessinateur européen. Afin de réaliser au mieux cet ouvrage, L’auteur Thierry Robin a vécu en immersion pendant presque 5 ans en Chine pour donner naissance à son album.
Mandaté pour mettre en valeur un site de la province de Guizhou, l’auteur a abordé son œuvre par deux approches différentes, deux constructions scénaristiques proches de la culture chinoise. D’un côté l’aspect poétique d’un corbeau et d’une montagne qui discutent et philosophent, et de l’autre le drame de la réalité avec son conflit armé et les massacres. C’est la véritable histoire de l’empereur Ming qui envoya une armée pour assiéger la forteresse réputée imprenable du roi Yang.
Thierry Robin a mis toute son âme dans cette œuvre, utilisant également un graphisme proche des lithographies asiatiques pour être encore plus proche du sujet. Chacun sera libre d’aimer ou pas le concept mais il faut reconnaître toute l’originalité de l’œuvre qui mérite le détour et tous les égards.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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