Titre du Tome: César

sa naissance. Malheureusement, le curé n’est plus tout jeune et il respecte sa promesse plus rapidement que prévu. C’est ainsi que Césariot apprend que son père biologique n’est autre que Marius, le fils de son « parrain » César, dont les rumeurs font un voyou et un marginal. Cette vérité, confirmée par César, bouleverse le jeune homme autant qu’il le met en colère. Contre toute attente, et en secret, il se rend à Toulon pour découvrir ce père. Revenu de ses rêves de grand large, Marius est devenu garagiste. Incognito, son fils lui demande de réparer le moteur de son bateau. Mais la curiosité du jeune homme fait jaser et dans le Midi, on n’est jamais loin du quiproquo...
quer et cela promet d’être houleux. Ces péripéties, le lecteur les suit avec autant de plaisir qu’on en aurait à retrouver de vieux amis. Surtout, c’est la qualité des dialogues qui fait mouche. L’humour est grinçant mais jamais méchant. Tout le monde en prend pour son grade, même si les hypocrites sont souvent ceux qui trinquent le plus. Et comme tout change, il était normal que le dessin suive. Après Sébastien Maurice et Amélie Causse, c’est au tour de Victor Lepointe de donner vie à cette somptueuse brochette de personnages. Le trait est vif et précis. Les décors, modélisés en 3D au préalable, sont convaincants. Les personnages font un peu dans les caricatures des grands acteurs qui ont joué le rôle. Mais qui s’en plaindra ? La mise en page reste fidèle aux précédents tomes avec quelques inserts ronds. Non, ce qui marque le plus, c’est la différence de mise en couleur. On sent tout le travail pour rendre le soleil de Provence. C’est un peu déstabilisant au début car peu courant en bande dessinée. Et puis, au fur et à mesure que les pages défilent, on comprend ce que Victor Lepointe a voulu nous montrer et on finit par prendre beaucoup de plaisir à lire cette conclusion signée Marcel Pagnol. À ajouter enfin la très intéressante postface.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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