Chronique Drones T01
Acheter sur BD FugueMai 2037, à Copenhague ; Jewel, Sam et Louise s’entrainent sur un tapis roulant dans la bonne humeur. Quelques heures plus tard, changement de décor: en Chine, des forces spéciales européennes s’apprêtent à frapper une colonne de véhicules. Viennent en renfort trois drones de combat pilotés depuis la capitale danoise. En effet, pour le trio, la guerre ressemble à un jeu vidéo : pas de troubles post-traumatiques, moins de fatigue et aucune peur !
La cible de cette attaque : la chef de file indépendantiste catholique Yum Shao qui souhaite l’autonomie de la province chinoise du Qinghai. Malheureusement pour elle, l’Europe a massivement investit dans cette région et ses dirigeants soutiennent massivement le Parti Libre du Qinghai, autoritaire. Malgré la destruction des véhicules, l’attaque est un échec car la leader n’était pas dedans.
Sur place, des agents de renseignements se font capturer par les extrémistes religieux. Yum Shao propose un échange de prisonniers. Accepté par l’Europe et la Chine et malgré la surveillance des drones, l’échange s’avère être un piège…
Touche à tout de génie, Sylvain Runberg utilise l’actualité, que ce soit l’utilisation américaine de drones au Pakistan ou les attaques de terroristes religieux, pour nous proposer sa vision à court terme du monde.
Même si on est heureux de ne plus voir de crise en Europe, on se rend compte que les vieux démons ont la vie dure et que l’ « ingérence pacificatrice » dont fait preuve la vieille dame peut avoir d’importantes conséquences. La nouveauté est ici l’utilisation de drones, sujet fort puisqu’il a également inspiré le film Good Kill d’Andrew Nicoll, sorti au printemps dernier.
La tâche de bâtir un scénario avec tous ces ingrédients n’était pas chose facile mais Sylvain Runberg s’en sort avec brio. Le rythme est enlevé, les personnages se découvrent petit à petit (même si on suppose que certains auront leur « heure de gloire » dans le second opus) et sont très charismatiques. La proximité temporelle ne dérangera pas ceux qui sont fâchés avec la Science Fiction et la mise en image de Louis saura ravir les amoureux du genre.
Au final, cet inédit duo fonctionne à merveille pour nous offrir un excellent thriller d’anticipation qui saura plaire au plus grand nombre.
La cible de cette attaque : la chef de file indépendantiste catholique Yum Shao qui souhaite l’autonomie de la province chinoise du Qinghai. Malheureusement pour elle, l’Europe a massivement investit dans cette région et ses dirigeants soutiennent massivement le Parti Libre du Qinghai, autoritaire. Malgré la destruction des véhicules, l’attaque est un échec car la leader n’était pas dedans.
Sur place, des agents de renseignements se font capturer par les extrémistes religieux. Yum Shao propose un échange de prisonniers. Accepté par l’Europe et la Chine et malgré la surveillance des drones, l’échange s’avère être un piège…
Touche à tout de génie, Sylvain Runberg utilise l’actualité, que ce soit l’utilisation américaine de drones au Pakistan ou les attaques de terroristes religieux, pour nous proposer sa vision à court terme du monde.Même si on est heureux de ne plus voir de crise en Europe, on se rend compte que les vieux démons ont la vie dure et que l’ « ingérence pacificatrice » dont fait preuve la vieille dame peut avoir d’importantes conséquences. La nouveauté est ici l’utilisation de drones, sujet fort puisqu’il a également inspiré le film Good Kill d’Andrew Nicoll, sorti au printemps dernier.
La tâche de bâtir un scénario avec tous ces ingrédients n’était pas chose facile mais Sylvain Runberg s’en sort avec brio. Le rythme est enlevé, les personnages se découvrent petit à petit (même si on suppose que certains auront leur « heure de gloire » dans le second opus) et sont très charismatiques. La proximité temporelle ne dérangera pas ceux qui sont fâchés avec la Science Fiction et la mise en image de Louis saura ravir les amoureux du genre.
Au final, cet inédit duo fonctionne à merveille pour nous offrir un excellent thriller d’anticipation qui saura plaire au plus grand nombre.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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