Chronique "Stern"
Acheter sur BD FugueLe croque-mort, est surement la personne la plus méprisée de la ville. Une bonne raison pour donner à Stern le premier rôle dans ce nouveau Western.
En pleine guerre de Sécession, Stern n’était qu’un jeune garçon lorsqu’il va assister au massacre qui a lieu dans la ville de Laurence. Une vingtaine d’années plus tard, devenu adulte, il prendra le rôle de croque-mort à Morisson dans le Kansas.
Par son statut, Jenna la tenancière du Saloon fera appel à lui pour s’occuper de Charles Bening, retrouvé mort dans le lit d’une jeune prostitué Black appelée Mindy. Arrêt cardiaque conclura le doc de la ville. Il ne reste plus à Stern à procéder à l’inhumation.
Mais au dernier moment, la veuve de Bening, va lui faire une curieuse demande contre une coquette somme d’argent. Celle de disséquer son mari pour conserver ses organes et les exposer à la ligue de tempérance pour montrer les effets de l’alcoolisme.
Pendant l’autopsie, Stern va découvrir que le décès n’est peut être pas dû à une mort naturelle. Mais que vaut la parole d’un croque-mort, surement pas plus que celle d’un ivrogne, d’un clochard. Pourquoi tout le monde cherche rapidement à étouffer cette affaire. Il est temps pour Stern de mener l’enquête et de faire resurgir les démons du passé.
Et bien, voilà un bon bouquin pour attaquer la rentrée. Une bonne intrigue avec des personnages à qui on ne donnerait pas le premier rôle. Un croque-mort & un clochard, détestés de tous. Et pourtant ce sont surement les deux personnes les plus intelligentes de la ville. L’un lit Moby Dick, l’autre joue du Beethoven au piano. Il n’en faut pas plus pour tomber sous le charme de ces héros peu ordinaires que nous avons hâte de retrouver sur les routes du Kansas.
A l’image de Leny le ganté, Frédéric Maffre joue également une partition impeccable offrant à chaque protagoniste de l’album : un rôle, une sensibilité, des dialogues bien pensés le tout mis en scène dans des lieux propre au western : le saloon, le bureau du sherrif ou encore au Morrison Cemetery.
De son côté Julien Maffre est tout aussi époustouflant par son découpage. Chaque case est minutieusement pensée pour placer notre œil à des endroits bien précis, ce qui nous donne le sentiment de vivre les scènes de l’intérieur, d’être au plus proche des acteurs et de leurs sentiments.
Notre petit coup de cœur du moment.
En pleine guerre de Sécession, Stern n’était qu’un jeune garçon lorsqu’il va assister au massacre qui a lieu dans la ville de Laurence. Une vingtaine d’années plus tard, devenu adulte, il prendra le rôle de croque-mort à Morisson dans le Kansas.
Par son statut, Jenna la tenancière du Saloon fera appel à lui pour s’occuper de Charles Bening, retrouvé mort dans le lit d’une jeune prostitué Black appelée Mindy. Arrêt cardiaque conclura le doc de la ville. Il ne reste plus à Stern à procéder à l’inhumation.
Mais au dernier moment, la veuve de Bening, va lui faire une curieuse demande contre une coquette somme d’argent. Celle de disséquer son mari pour conserver ses organes et les exposer à la ligue de tempérance pour montrer les effets de l’alcoolisme.
Pendant l’autopsie, Stern va découvrir que le décès n’est peut être pas dû à une mort naturelle. Mais que vaut la parole d’un croque-mort, surement pas plus que celle d’un ivrogne, d’un clochard. Pourquoi tout le monde cherche rapidement à étouffer cette affaire. Il est temps pour Stern de mener l’enquête et de faire resurgir les démons du passé.
Et bien, voilà un bon bouquin pour attaquer la rentrée. Une bonne intrigue avec des personnages à qui on ne donnerait pas le premier rôle. Un croque-mort & un clochard, détestés de tous. Et pourtant ce sont surement les deux personnes les plus intelligentes de la ville. L’un lit Moby Dick, l’autre joue du Beethoven au piano. Il n’en faut pas plus pour tomber sous le charme de ces héros peu ordinaires que nous avons hâte de retrouver sur les routes du Kansas.
A l’image de Leny le ganté, Frédéric Maffre joue également une partition impeccable offrant à chaque protagoniste de l’album : un rôle, une sensibilité, des dialogues bien pensés le tout mis en scène dans des lieux propre au western : le saloon, le bureau du sherrif ou encore au Morrison Cemetery.
De son côté Julien Maffre est tout aussi époustouflant par son découpage. Chaque case est minutieusement pensée pour placer notre œil à des endroits bien précis, ce qui nous donne le sentiment de vivre les scènes de l’intérieur, d’être au plus proche des acteurs et de leurs sentiments.
Notre petit coup de cœur du moment.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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