La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Deuxième volet pour suivre les aventures d’Indira et Elliott au sein de la Dreams Factory. Un conte pour enfants où l’émotion et les liens du sang sont au cœur des décisions. 
 
 
Londres, XIXème siècle, au cœur d’une cité minière, les enfants disparaissent régulièrement de la mine de Cathleen Sachs. Le jeune Eliott fait partie de ces inquiétantes disparitions. Mais Indira sa sœur ne compte pas en rester là et va tout tenter pour le sauver quitte à mettre en péril sa propre vie.
 
La sortie du premier volet de ce diptyque était très partagée. Porté aux cieux par certains, fortement critiqué par une autre partie du lectorat. Ce deuxième volet va permettre de se positionner. Jérôme Hamon nous avait déjà habitués à ce dénouement avec la série Nils. Chacun jugera et tirera ses propres conclusions mais force est de constater que malgré un magnifique premier volet, le second est beaucoup moins enthousiasmant. De nombreuses questions restent sans réponses, le jeu de rôle entre les personnes est trop complexe et perd rapidement le lecteur. La fonction de l’usine reste finalement floue.
 
Suheb Zako tire son épingle du jeu en proposant finalement pour sa première série une belle copie avec des planches tout droit sorties d’un dessin animé version manga, peu ou pas de décor mais de jolis effets de perspective et beaucoup d’émotion gérée à travers les yeux des différents personnages.
Une série qui n’est pas passée loin du succès et qui aurait mérité un peu plus de profondeur et de clefs nous permettant de rentrer dans la tête des auteurs.

x J'aime