Elfes T31
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T31 - YLANOON
T31 - YLANOON
Scénario : JL ISTIN
Dessin : DUARTE
Couleur : J NANJAN
Editions : SOLEIL
Peut-on surprendre lorsque l’on aborde le 31ème tome d’une série ? La réponse est oui, Jean Luc Istin le prouve avec cet ouvrage où un tueur en série bouleverse les mondes des Terres d’Arran.
Après le terrible raz de marée qui a ravagé les côtes des Terres d’Arran, les Elfes Bleus ne sont pas en odeur de sainteté auprès des humains qui les rendent responsables de la catastrophe et à qui ils vouent une haine irréversible. Un peu à l’écart, les elfes se sont regroupés et tentent de reconstruire une cité pour le bien de tous. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’au jour où quatre charpentiers sont portés disparus. A dos d’ours polaire, Lanawyn et sa jeune disciple Ylanoon vont partir en forêt d’Araska pour les retrouver. Elles suivent leurs empreintes jusqu’à trouver des traces de sang dans la neige puis découvrir une horrible scène de crime où les quatre hommes sont mis en scène, décapités, tenant leur tête entre leurs mains. Les premiers pas de l’enquête vont les amener à Kavon’An, une cité gérée par des hommes et le bourgmestre Kyrell. Après avoir pris connaissance des faits, Kyrell avoue que les hommes sont également touchés par ce type de meurtres. Les deux peuples ont maintenant un ennemi commun, ils vont devoir s’allier malgré leurs différents pour trouver le vrai coupable de ces massacres.
Cet album, le 31ème de la saga, est une véritable surprise. En effet, le scénariste Jean Lus Istin va se servir de son univers pour proposer un véritable polar autour de ce que nous pourrions appeler un tueur en série. Une véritable originalité que d’arriver à faire concilier un monde peuplé d’elfes et de barbares avec une préoccupation somme toute contemporaine à savoir une série de meurtres inexpliqués. Autant vous dire qu’il n’y a pas besoin de connaître toutes les subtilités complexes du monde d’Arran pour apprécier cet album. Une belle prouesse qui mérite d’être soulignée.
Ainsi malgré les divergences entre les peuples elfes et humain, la cohabitation est inévitable, chaque peuple va devoir apporter sa pierre à l’édifice pour résoudre cette énigme. Au fil des meurtres et du sang qui coule, le scénariste va délivrer petit à petit des indices mais également mettre sur le chemin de nos enquêteurs des personnages qui ne manquent pas de charisme à l’image de l’ancien bourgmestre de la ville qui n’est pas sans rappeler Anthony Hopkins dans une scène du silence des agneaux.
Vous l’aurez compris, le scénario est ficelé, prenant et cette histoire vient enrichir encore un peu plus l’univers des Terres d’Arran.
Sur ce tome, le dessin est confié à l’auteur espagnol Kyko Duarte, qui nous livre des planches de toute beauté, beaucoup de détail et qui passe sans difficulté d’un monde de neige à un monde terrestre grâce à une ingéniosité du déplacement de sa caméra. Un bon point également pour la mise en couleur de Nanjan qui est tout simplement grandiose et qui apporte un énorme plus à cet album.
Un trente et unième tome qui est sûrement un de mes préférés et qui a surtout l’avantage d’être une grosse surprise scénaristique.
Après le terrible raz de marée qui a ravagé les côtes des Terres d’Arran, les Elfes Bleus ne sont pas en odeur de sainteté auprès des humains qui les rendent responsables de la catastrophe et à qui ils vouent une haine irréversible. Un peu à l’écart, les elfes se sont regroupés et tentent de reconstruire une cité pour le bien de tous. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’au jour où quatre charpentiers sont portés disparus. A dos d’ours polaire, Lanawyn et sa jeune disciple Ylanoon vont partir en forêt d’Araska pour les retrouver. Elles suivent leurs empreintes jusqu’à trouver des traces de sang dans la neige puis découvrir une horrible scène de crime où les quatre hommes sont mis en scène, décapités, tenant leur tête entre leurs mains. Les premiers pas de l’enquête vont les amener à Kavon’An, une cité gérée par des hommes et le bourgmestre Kyrell. Après avoir pris connaissance des faits, Kyrell avoue que les hommes sont également touchés par ce type de meurtres. Les deux peuples ont maintenant un ennemi commun, ils vont devoir s’allier malgré leurs différents pour trouver le vrai coupable de ces massacres.
Cet album, le 31ème de la saga, est une véritable surprise. En effet, le scénariste Jean Lus Istin va se servir de son univers pour proposer un véritable polar autour de ce que nous pourrions appeler un tueur en série. Une véritable originalité que d’arriver à faire concilier un monde peuplé d’elfes et de barbares avec une préoccupation somme toute contemporaine à savoir une série de meurtres inexpliqués. Autant vous dire qu’il n’y a pas besoin de connaître toutes les subtilités complexes du monde d’Arran pour apprécier cet album. Une belle prouesse qui mérite d’être soulignée.
Ainsi malgré les divergences entre les peuples elfes et humain, la cohabitation est inévitable, chaque peuple va devoir apporter sa pierre à l’édifice pour résoudre cette énigme. Au fil des meurtres et du sang qui coule, le scénariste va délivrer petit à petit des indices mais également mettre sur le chemin de nos enquêteurs des personnages qui ne manquent pas de charisme à l’image de l’ancien bourgmestre de la ville qui n’est pas sans rappeler Anthony Hopkins dans une scène du silence des agneaux.
Vous l’aurez compris, le scénario est ficelé, prenant et cette histoire vient enrichir encore un peu plus l’univers des Terres d’Arran.
Sur ce tome, le dessin est confié à l’auteur espagnol Kyko Duarte, qui nous livre des planches de toute beauté, beaucoup de détail et qui passe sans difficulté d’un monde de neige à un monde terrestre grâce à une ingéniosité du déplacement de sa caméra. Un bon point également pour la mise en couleur de Nanjan qui est tout simplement grandiose et qui apporte un énorme plus à cet album.
Un trente et unième tome qui est sûrement un de mes préférés et qui a surtout l’avantage d’être une grosse surprise scénaristique.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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