ET POURTANT ELLES DANSENT...
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Scénario et dessin : Vincent DjindaEditions : Des ronds dans l’O
Et pourtant elles dansent est un très bel ouvrage donnant la parole à des femmes qui ne l’ont pas souvent… les réfugiées ! Vincent Djinda a accompagné et suivi ces femmes pendant près d’une année et nous livre des témoignages forts et bouleversants !
Seul homme durablement présent dans l’association Des femmes en Luth, l’auteur a gagné leur confiance et de nombreuses femmes venant du monde entier vont lui expliquer leurs parcours et les raisons pour lesquelles elles sont arrivées en France et plus précisément à Valence.
Parfois mal vues ou incomprises, ces femmes expliquent pourquoi elles ont fait le difficile choix de quitter leurs pays natals. En effet, dans la période délicate que l’on vit aujourd’hui, on oublie que la France reste un pays privilégié et que notre patrie est également considérée comme celui de la naissance des droits de l’homme… Or, ces femmes qui fuient la misère, la guerre, les viols, les tortures physiques ou psychologiques et tentent seulement de survivre en migrant sont bien souvent déçus par l’accueil qui leur réservée…
La difficulté de leur quotidien (se loger, se nourrir…) ainsi que celle d’obtenir un permis de séjour pèsent sur ces femmes en plus de la culpabilité d’avoir parfois laissé leurs proches derrières elles !
Dans cette vie difficile, l’association devient une sorte de refuge dans lequel elles peuvent se relâcher mais surtout s’entraider. Elles y trouvent également une assistance pour monter leur dossier de demande d’asile ou de carte de séjour grâce à des bénévoles qui ne comptent pas leurs temps ! un vrai travail de résilience !
Des femmes en Luth est donc un endroit de lutte dans lequel les femmes affichent leur courage et transmettent malgré tout un message de paix mais c’est surtout un lieu de reconstruction dans lequel elles peuvent chanter, peindre et danser bien sûr !
Vincent Djinda, en délivrant le témoignage de ces 10 femmes, a réalisé un travail intéressant mais parfois surprenant car il s’est totalement effacé lors des interviews. Peut-être que l’objectif est de se concentrer sur les propos de ces femmes et de leur combat ! Bien que le sujet soit très intéressant et pas assez abordé de façon générale, elle se heurte selon moi à un écueil : celui du rythme un peu trop lent…
Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de découvrir cet ouvrage car ces témoignages sincères sont bouleversants et permettent de découvrir le parcours de ces femmes aux parcours chaotiques mais qui n’abandonnent jamais !
Seul homme durablement présent dans l’association Des femmes en Luth, l’auteur a gagné leur confiance et de nombreuses femmes venant du monde entier vont lui expliquer leurs parcours et les raisons pour lesquelles elles sont arrivées en France et plus précisément à Valence.
Parfois mal vues ou incomprises, ces femmes expliquent pourquoi elles ont fait le difficile choix de quitter leurs pays natals. En effet, dans la période délicate que l’on vit aujourd’hui, on oublie que la France reste un pays privilégié et que notre patrie est également considérée comme celui de la naissance des droits de l’homme… Or, ces femmes qui fuient la misère, la guerre, les viols, les tortures physiques ou psychologiques et tentent seulement de survivre en migrant sont bien souvent déçus par l’accueil qui leur réservée…
La difficulté de leur quotidien (se loger, se nourrir…) ainsi que celle d’obtenir un permis de séjour pèsent sur ces femmes en plus de la culpabilité d’avoir parfois laissé leurs proches derrières elles !
Dans cette vie difficile, l’association devient une sorte de refuge dans lequel elles peuvent se relâcher mais surtout s’entraider. Elles y trouvent également une assistance pour monter leur dossier de demande d’asile ou de carte de séjour grâce à des bénévoles qui ne comptent pas leurs temps ! un vrai travail de résilience !
Des femmes en Luth est donc un endroit de lutte dans lequel les femmes affichent leur courage et transmettent malgré tout un message de paix mais c’est surtout un lieu de reconstruction dans lequel elles peuvent chanter, peindre et danser bien sûr !
Vincent Djinda, en délivrant le témoignage de ces 10 femmes, a réalisé un travail intéressant mais parfois surprenant car il s’est totalement effacé lors des interviews. Peut-être que l’objectif est de se concentrer sur les propos de ces femmes et de leur combat ! Bien que le sujet soit très intéressant et pas assez abordé de façon générale, elle se heurte selon moi à un écueil : celui du rythme un peu trop lent…
Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de découvrir cet ouvrage car ces témoignages sincères sont bouleversants et permettent de découvrir le parcours de ces femmes aux parcours chaotiques mais qui n’abandonnent jamais !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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