L'age d'or tome 2
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tome 2
Scénario :Roxanne Moreil , Cyril Pedrosa
Dessin : Cyril Pedrosa
Couleurs : Cyril Pedrosa
Éditions : Dupuis collection aire libre
coup de coeur
Dessin : Cyril Pedrosa
Couleurs : Cyril Pedrosa
Éditions : Dupuis collection aire libre
coup de coeur
Suite et fin de cette grandiose épopée narré et illustré par Cyril PEDROSA et Roxanne MOREIL. Un diptyque d'une grande beauté tant par la narration que par le graphisme inspiré des enluminures du moyen-age. "L'Age d'Or" est une flamboyante épopée emprunte de fantasy, envoûtante, mais plus encore, une réflexion profonde et parfois angoissante sur le monde et le pouvoir. Une fable sociale, un manifeste pour une société plus équitable, plus juste. Une pure réussite.
Souvenez-vous,à l'issue du premier tome, nos héros avait découvert le trésor d'ohman, Bertil avait quitter ses camarades afin de rallier la résistance et Tilda était rongé par un mal inconnue sorte de malédiction grandissant en elle la couvrant progressivement de taches.
Ce second volet démarre des mois voire des année plus tard. Le frère de Tilda devenu roi a bien grandit et le royaume est en guerre. Tilda assiège le château de son frère pour reconquérir son trône. Elle est toujours assistée du fidèle Tankred, mais elle n'est plus elle-même. Peut-être parce que ce qu'elle a découvert là-bas l'a transformée, peut-être parce que Bertil manque à l'appel ? Le jeune homme, fatigué du monde qui l'entourait, a en effet rejoint le camp de Hellier et des rebelles qui remontent depuis la Péninsule, riches de leur rêve d'un monde meilleur et juste. Sur les remparts, Petit Paul veille et tremble à l’idée que la ville se rende. L’assaut est donné sur ordre de Tilda qui se bat en première ligne, grimpe sur la tour de siège, le beffroi, mais doit reculer. Le roi en a assez d’être pris au piège, mais il espère des renforts qui prendront Tilda en tenaille.
Le monde dépeint dans l'ouvrage est un monde en pleine mutation. Des changements s'opèrent dans la douleur et le sang. Les flammes ravagent le royaume et Tilda est de plus en plus dominée par la colère et la rage,investit par un mal lancinant qui la ronge,un fardeau qu'elle ne peut s'expliquer la rendant aigre et méconnaissable tant ses traits sont tiré,ravagés par la colère et la haine.
Cyril Pedrosa collabore avec Roxanne Moreil avec qui il a co-fondé les éditions La Vie moderne et nous offrent un récit majeur où il est question de lutte des classes, d’inégalités sociales, d’autoritarisme, de pouvoir, de censure et… d’idéal social. Une épopée flamboyante dans un Moyen Âge politique et enchanté ou l'espoir est le fil conducteur. l'intrigue, trouve ici son achèvement, dans un final cohérent et intense, puissant même et en parfaite adéquation avec le reste de l'histoire. Les questions trouvent enfin leurs réponses, les personnages accomplissent leur destin et se trouvent eux-mêmes au terme de cette ambitieuse épopée.
Coté graphisme, c'est somptueux, avec des dessins au fil d'or sur un tapis noiré très texturé inspiré des enluminures médiévales et des tableaux de Flamand Bruegel. Le trait est chaleureux et captivant. Il joue avec les motifs décoratifs de l'ornement. La mise en couleur assistée par ordinateur sublime le récit utilisant des codes d'une autre époque qui ancre parfaitement le lecteur à l'histoire.
"L'Age d'Or" est une flamboyante épopée baignée de fantasy, envoûtante, mais c'est encore et toujours une réflexion profonde et parfois angoissante sur le monde et le pouvoir, une fable sociale, un manifeste pour une société plus équitable, plus juste. Coup de chapeau pour cette collaboration vraiment réussit qui nous offre un diptyque grandiose a ne surtout pas rater.
Souvenez-vous,à l'issue du premier tome, nos héros avait découvert le trésor d'ohman, Bertil avait quitter ses camarades afin de rallier la résistance et Tilda était rongé par un mal inconnue sorte de malédiction grandissant en elle la couvrant progressivement de taches.
Ce second volet démarre des mois voire des année plus tard. Le frère de Tilda devenu roi a bien grandit et le royaume est en guerre. Tilda assiège le château de son frère pour reconquérir son trône. Elle est toujours assistée du fidèle Tankred, mais elle n'est plus elle-même. Peut-être parce que ce qu'elle a découvert là-bas l'a transformée, peut-être parce que Bertil manque à l'appel ? Le jeune homme, fatigué du monde qui l'entourait, a en effet rejoint le camp de Hellier et des rebelles qui remontent depuis la Péninsule, riches de leur rêve d'un monde meilleur et juste. Sur les remparts, Petit Paul veille et tremble à l’idée que la ville se rende. L’assaut est donné sur ordre de Tilda qui se bat en première ligne, grimpe sur la tour de siège, le beffroi, mais doit reculer. Le roi en a assez d’être pris au piège, mais il espère des renforts qui prendront Tilda en tenaille.
Le monde dépeint dans l'ouvrage est un monde en pleine mutation. Des changements s'opèrent dans la douleur et le sang. Les flammes ravagent le royaume et Tilda est de plus en plus dominée par la colère et la rage,investit par un mal lancinant qui la ronge,un fardeau qu'elle ne peut s'expliquer la rendant aigre et méconnaissable tant ses traits sont tiré,ravagés par la colère et la haine.
Cyril Pedrosa collabore avec Roxanne Moreil avec qui il a co-fondé les éditions La Vie moderne et nous offrent un récit majeur où il est question de lutte des classes, d’inégalités sociales, d’autoritarisme, de pouvoir, de censure et… d’idéal social. Une épopée flamboyante dans un Moyen Âge politique et enchanté ou l'espoir est le fil conducteur. l'intrigue, trouve ici son achèvement, dans un final cohérent et intense, puissant même et en parfaite adéquation avec le reste de l'histoire. Les questions trouvent enfin leurs réponses, les personnages accomplissent leur destin et se trouvent eux-mêmes au terme de cette ambitieuse épopée.
Coté graphisme, c'est somptueux, avec des dessins au fil d'or sur un tapis noiré très texturé inspiré des enluminures médiévales et des tableaux de Flamand Bruegel. Le trait est chaleureux et captivant. Il joue avec les motifs décoratifs de l'ornement. La mise en couleur assistée par ordinateur sublime le récit utilisant des codes d'une autre époque qui ancre parfaitement le lecteur à l'histoire.
"L'Age d'Or" est une flamboyante épopée baignée de fantasy, envoûtante, mais c'est encore et toujours une réflexion profonde et parfois angoissante sur le monde et le pouvoir, une fable sociale, un manifeste pour une société plus équitable, plus juste. Coup de chapeau pour cette collaboration vraiment réussit qui nous offre un diptyque grandiose a ne surtout pas rater.
Sébastien
Chroniqueur
La Bande Du 9
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