La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Ce deuxième tome, mené à tambour battant, apporte une conclusion réussie à l’adaptation du roman de Stefan Wul. De la Science-fiction comme on l’aime.
 

Claudi, toujours seul et en danger sur l’inhospitalière planète Perdide, attend désespérément l’arrivée de Max qui est en route pour le secourir. Mais pour le moment Max est coincé sur la planète Gamma 10 car Belle, sa passagère, a été enlevée par d’anciens prisonniers réfugiés dans la mine qu’ils étaient jadis obligés d’exploiter. Laissant le vieux jardinier Silbad aux commandes de son vaisseau, Max part au secours de de la jeune femme, n’hésitant pas à pénétrer dans l’antre du sinistre Grubber. Il faut dire aussi que Belle a avec elle l’œuf, qui est le seul moyen de communiquer avec Claudi. Max n’a que 24h pour les ramener avant que le vaisseau ne redécolle.
 
 
On retrouve la même qualité dans ce deuxième tome que dans le premier. Le dessin est toujours aussi agréable et fluide. Le scénario vous tiendra sans peine en haleine avec l’expédition désespérée de Max, seul contre tous, qui occupe la majeure partie de l’histoire. Histoire qui se termine par un twist majeur qui a fait date dans l’histoire de la Science-Fiction. Les lecteurs du roman et les spectateurs qui ont vu son adaptation en dessin animé, les Maîtres du Temps, savent de quoi il est question, je laisse le plaisir de la découverte aux autres. Seul petit bémol pour ces derniers justement, c’est que ce rebondissement arrive de façon abrupte et est traité somme toute rapidement. Cela n’empêche pas de comprendre de quoi il s’agit, mais il vous faudra peut-être relire les dernières pages pour clarifier tout ça. Le dénouement prend d’ailleurs des libertés avec le roman, faute de place sûrement, mais aussi afin d’offrir une fin un peu moins noire à certains de ses protagonistes.
 

En résumé, une excellente histoire de Science-fiction racontée en deux tomes.  Vous auriez tort de vous en priver.

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