LA GRANDE BALADE DE PETROS
Acheter sur BD FugueLA GRANDE BALADE DE PETROS
Scénario : Angeliki DarlasiD’après le roman d’Alki Zei
Dessin : Dimitrios Mastoros
Editions : Futuropolis.
En octobre 1940, le jeune Petros est triste car son grillon est mort. Il se promet de ne jamais l’oublier. Ce jour est également celui où l’Italie déclare la guerre à la Grèce… Le jeune Petros et sa famille vont passer des jours difficiles durant l’occupation italienne puis allemande. Un témoignage historique et antifasciste passionnant !
A 9 ans, Petros est inconsolable après la mort de son grillon de compagnie. D’autant plus qu’avec ces rumeurs de guerre il est inquiet pour lui et sa famille. Pire ! Il a oublié de faire ses devoirs !
Finalement la guerre est déclarée ! Son oncle s’est engagé et il a peur pour lui… A juste titre car les grecs vont rapidement perdre contre l’armée italienne, aidée par les allemands, et être occupés.
Très rapidement, les choses vont empirer car ce sont les allemands qui vont occuper le pays. La vie quotidienne est très difficile : le ravitaillement presque inexistant crée des tensions au sein de la population voire même au sein de la famille. Certains voisins vont même jusqu’à ne pas enterrer leur mort afin de garder leur ticket de rationnement et, ainsi, avoir un peu plus à manger… Mais la famine n’est pas la seule menace puisque les allemands n’hésitent pas à mener des rafles en pleine rue afin de se venger des actions des résistants. Les malheureux sélectionnés seront exécutés !
Malgré tout, Petros souhait faire quelque chose. Alors, grâce à des amis un peu plus vieux, ou avec Sotiris, son voisin et ami, il va participer à sa façon à la Résistance : slogan sur les murs, pneus crevés… Tout est bon pour embêter l’occupant !
La guerre est donc racontée à hauteur d’enfant, avec sa part de rêves et d’interprétations parfois hasardeuses, et nous montrent une situation compliquée. Petros est obligé de grandir trop vite et assiste à des événements tragiques.
Inspiré du roman de la romancière Alki Zei, considéré comme un classique en Grèce, Dimitrios Mastoros et Angeliki Darlasi nous livrent une très belle adaptation. Militante de gauche et membre de la Résistance, la romancière évoque une période trouble qu’elle a bien connue.
A la fois drôle et émouvant, ce récit est une réussite. Le dessin au lavis de Mastoros nous plonge d’ailleurs dans cette période trouble grâce à l’ambiance sombre créée.
Une fresque historique à découvrir !
A 9 ans, Petros est inconsolable après la mort de son grillon de compagnie. D’autant plus qu’avec ces rumeurs de guerre il est inquiet pour lui et sa famille. Pire ! Il a oublié de faire ses devoirs !
Finalement la guerre est déclarée ! Son oncle s’est engagé et il a peur pour lui… A juste titre car les grecs vont rapidement perdre contre l’armée italienne, aidée par les allemands, et être occupés.Très rapidement, les choses vont empirer car ce sont les allemands qui vont occuper le pays. La vie quotidienne est très difficile : le ravitaillement presque inexistant crée des tensions au sein de la population voire même au sein de la famille. Certains voisins vont même jusqu’à ne pas enterrer leur mort afin de garder leur ticket de rationnement et, ainsi, avoir un peu plus à manger… Mais la famine n’est pas la seule menace puisque les allemands n’hésitent pas à mener des rafles en pleine rue afin de se venger des actions des résistants. Les malheureux sélectionnés seront exécutés !
Malgré tout, Petros souhait faire quelque chose. Alors, grâce à des amis un peu plus vieux, ou avec Sotiris, son voisin et ami, il va participer à sa façon à la Résistance : slogan sur les murs, pneus crevés… Tout est bon pour embêter l’occupant !
La guerre est donc racontée à hauteur d’enfant, avec sa part de rêves et d’interprétations parfois hasardeuses, et nous montrent une situation compliquée. Petros est obligé de grandir trop vite et assiste à des événements tragiques.
Inspiré du roman de la romancière Alki Zei, considéré comme un classique en Grèce, Dimitrios Mastoros et Angeliki Darlasi nous livrent une très belle adaptation. Militante de gauche et membre de la Résistance, la romancière évoque une période trouble qu’elle a bien connue.
A la fois drôle et émouvant, ce récit est une réussite. Le dessin au lavis de Mastoros nous plonge d’ailleurs dans cette période trouble grâce à l’ambiance sombre créée.
Une fresque historique à découvrir !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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