La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Depuis toujours, les deux hommes vivent dans la bergerie familiale. C’est Isaïe qui a élevé son frère de 20 ans son cadet après la mort de sa mère en couche. Ils sont vraiment de deux générations différentes et si cette vie semble plaire à l’ainé, son frère, quant à lui, ne rêve que de rejoindre la ville et de quitter ce quotidien qui lui semble si morne… Pour ça, il souhaiterait vendre la ferme et ouvrir un magasin en ville.
 
Le problème c’est que depuis un accident d’alpinisme, Isaïe n’a plus vraiment toute sa tête et sans son frère, ce n’est pas sûr qu’il puisse continuer à vivre seul… pourtant, il se refuse à quitter sa ferme. La situation semble insoluble mais lorsqu’un avion venant d’Inde s’écrase au sommet de la montagne, Marcellin y voit une occasion en or… Après l’échec des secours, qui se conclut par la mort de Servoz, un ancien compagnon guide d’Isaïe, le jeune homme est persuadé qu’ils peuvent atteindre l’épave…
 
Ainsi, persuadé que l’avion est plein de richesses, il propose à Isaïe de se rendre au sommet, malgré la tempête. Ainsi, il serait capable d’ouvrir son échoppe et Isaïe pourrait continuer à vivre dans la bergerie au milieu de ses bêtes. Malgré ses séquelles Isaïe accepte… Mais cette expédition s’avère très dangereuse…
  Inspiré du roman d’Henri Troyat, La neige en deuil, lui-même inspiré du célèbre accident du Malabar Princess, Dominique Monféry nous livre une BD magnifique. Le scénario est bien ficelé avec une opposition entre les deux personnages que tout oppose mais qui s’allient malgré tout pour obtenir ou garder ce qu’ils veulent. Mais finalement, le personnage principal c’est la montagne car elle est magnifiée dans cette BD. Les dessins sont magnifiques et nous plongent vraiment dans cet univers incroyable !

Une adaptation à découvrir !

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