La sorcière en haut de la montagne
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Scénario, dessin et couleurs : Rune Ryberg
Éditions : Les aventuriers de l’étrange.
Une aventurière déterre la tête d’une sorcière. Immédiatement, elle est prise en chasse par une armée de squelettes à moto !
Voila donc le deuxième album de Rune Ryberg publié chez nous ! Un album dans le prolongement du premier : absolument barré !! On adore !
Une moto s'arrête. Une aventurière en descend. Elle sort une carte de son blouson. Elle écarte le feuillage. Satisfaite, elle se lance dans des incantations. Une tête sort alors de terre : la tête de la sorcière ! C'est à ce moment précis qu'un squelette apparaît, la lutte s'engage. Un coup de feu et l'aventurière s'enfuit. Malheureusement, il n'était pas seul et les autres sont motorisés. Les moteurs vrombissent, la course poursuite est lancée … jusqu'en haut de la montagne. C'est là que règne la sorcière depuis toujours et à jamais.
Après Géant et le fâcheux rendez-vous, Rune Ryberg poursuit l'évocation de son univers totalement barrée avec La sorcière en haut de la montagne. Point de monstre cette fois ci mais une armée cadavérique chevauchant des motos hurlantes. Amateurs d’Easy Rider, le Danois vous en propose une version Mad Max lorgnant même du côté de Terminator. C'est absolument barge mais tellement jouissif. Surtout que le rythme est digne d’une chevauchée fantastique et motorisée, aussi rapide qu'une rafale d'arme automatique. Fidèle à son style, Ryberg limite les paroles à quelques onomatopées et autres borborygme disséminés ici et là. Cela l'oblige à tout faire passer par son dessin et sa mise en page. C'est ainsi qu'il joue beaucoup sur les regards, façon Le bon, la brute et le truand. Ces gros plans sur les globes oculaires sont terriblement efficaces pour montrer l'extrême tension d'un ou de plusieurs personnages. Et puis il y a le dessin de Rune Ryberg. Si le trait est toujours aussi vif et expressif, l'album se caractérise plutôt par sa colorisation. C'est ainsi que l'histoire se pare de teintes dans un camaïeu de rose, suggérant les différents tons de l'hémoglobine. Je n'oublie pas les petits détails qui font toute la différence. C'est ainsi que les pages sont numérotées à droite. La belle affaire, me direz-vous ! Oui mais cette pagination se fait dans une magnifique tête de mort ! Et pour moi, ce petit truc est désopilant !
Piochant dans ses vies précédentes, Rune Ryberg nous propose donc un album à son image, totalement déjanté où les références sont innombrables. Un album qui ne ressemble à rien d'autre et que je vous recommande chaudement.
Voila donc le deuxième album de Rune Ryberg publié chez nous ! Un album dans le prolongement du premier : absolument barré !! On adore !
Une moto s'arrête. Une aventurière en descend. Elle sort une carte de son blouson. Elle écarte le feuillage. Satisfaite, elle se lance dans des incantations. Une tête sort alors de terre : la tête de la sorcière ! C'est à ce moment précis qu'un squelette apparaît, la lutte s'engage. Un coup de feu et l'aventurière s'enfuit. Malheureusement, il n'était pas seul et les autres sont motorisés. Les moteurs vrombissent, la course poursuite est lancée … jusqu'en haut de la montagne. C'est là que règne la sorcière depuis toujours et à jamais.
Après Géant et le fâcheux rendez-vous, Rune Ryberg poursuit l'évocation de son univers totalement barrée avec La sorcière en haut de la montagne. Point de monstre cette fois ci mais une armée cadavérique chevauchant des motos hurlantes. Amateurs d’Easy Rider, le Danois vous en propose une version Mad Max lorgnant même du côté de Terminator. C'est absolument barge mais tellement jouissif. Surtout que le rythme est digne d’une chevauchée fantastique et motorisée, aussi rapide qu'une rafale d'arme automatique. Fidèle à son style, Ryberg limite les paroles à quelques onomatopées et autres borborygme disséminés ici et là. Cela l'oblige à tout faire passer par son dessin et sa mise en page. C'est ainsi qu'il joue beaucoup sur les regards, façon Le bon, la brute et le truand. Ces gros plans sur les globes oculaires sont terriblement efficaces pour montrer l'extrême tension d'un ou de plusieurs personnages. Et puis il y a le dessin de Rune Ryberg. Si le trait est toujours aussi vif et expressif, l'album se caractérise plutôt par sa colorisation. C'est ainsi que l'histoire se pare de teintes dans un camaïeu de rose, suggérant les différents tons de l'hémoglobine. Je n'oublie pas les petits détails qui font toute la différence. C'est ainsi que les pages sont numérotées à droite. La belle affaire, me direz-vous ! Oui mais cette pagination se fait dans une magnifique tête de mort ! Et pour moi, ce petit truc est désopilant !
Piochant dans ses vies précédentes, Rune Ryberg nous propose donc un album à son image, totalement déjanté où les références sont innombrables. Un album qui ne ressemble à rien d'autre et que je vous recommande chaudement.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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