La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Pourchassées par tous les chasseurs de primes du coin, plutôt que de se cacher, les Ladies With Guns préfèrent contre-attaquer. Un second volet toujours plus explosif et dynamique où la gente féminine n’est pas prête à se taire. Un dessin à la hauteur de l’histoire qui devra malgré tout se dévoiler dans les prochains tomes.
 
 
Sur le flan d’une montagne, des hommes qui semblent barouder depuis un moment, si on en croit le nombre de mouches leur tournant autour, empruntent un passage difficile avec leur monture. L’une d’elle prend peur et commence à se cambrer. Son cavalier se sauve in extrémiste du ravin, laissant tomber quelques feuilles au passage. En contrebas, Chumani les réceptionne et découvre que ces hommes sont des chasseurs de primes et que ces bouts de papier sont en réalité des affiches annonçant que sa tête ainsi que celle de ses camarades sont mises à prix mort ou vif pour 1000$. Chumani se réfugie dans la foulée dans la mine qui leur sert d’abri, annonçant à ses camarades qu’il faut fuir. Mais la situation n’est pas si simple, Daisy est gravement blessée, il faut l’amputer, elle a besoin de soins et le groupe de nourriture. Elles n’ont pas d’autres choix que redescendre en ville pour s’approvisionner. L’épicier, la banque, le sheriff et tous ces machos n’ont qu’à bien se tenir, les Ladies With Guns sont de retour.
 
 
Surnommé les Ladies With Guns, ce groupe composé de cinq femmes qui n’ont rien en commun mais dont les chemins vont finir par se croiser autour de la jeune Abigail (une enfant esclave en fuite), doivent maintenant faire front ensemble car elles se retrouvent maintenant hors la loi et pourchassées par tous les chasseurs de primes du coin mais aussi par des mercenaires déterminés à retrouver Abigail. Cette dernière prise sous l’aile de Kathleen (venue d’Angleterre et veuve maintenant), de Chumani (l’indienne sans peuple), de Cassie (la prostituée noire) et de Daisy (l’institutrice à la retraite) semble avoir une histoire particulière mais qui ne sera pas pour autant dévoilée dans ce tome.
C’est un peu le souci d’ailleurs de ce volume qui malgré le dynamisme des actions, l’originalité du scénario, la mise en scène à la Quentin Tarantino, dévoile peu ou pas d’éléments nouveaux (à part un peu le passé de Daisy), on reste dans une course poursuite et on a hâte de connaître la finalité d’avoir regroupé ces femmes entre elles.
 

Au-delà de ce contretemps, le scénario est très bien construit, des sujets de fond sont traités tels que l’esclavage, le machisme, la condition des femmes dans l’ouest américain, le tout mis en couleur par le génialissime Anlor qui maintenant est totalement identifiable par son dessin mais surtout sa mise en scène et ses découpages époustouflants.
Vivement la suite, mais il faudra que le scénariste Olivier Bocquet nous en dévoile un peu plus pour que la série maintienne son niveau d’originalité.

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