Les compagnons de la libération - L'île de Sein
Acheter sur BD FugueLES COMPAGNONS DE LA LIBERATION
L'île de Sein
L'île de Sein
Scénario : Jean Yves LE NAOUR
Dessin : Brice GOEPFERT
Couleurs : Fabien BLANCHOT
Editions : GRAND ANGLE
Loin du front mais avec l’esprit patriotique, 128 hommes de l’île de Sein en âge de combattre ont décidé en juin 1940 de rejoindre l’Angleterre au côté du Général de Gaulle. Un mouvement collectif qui vaudra à l’île de Sein d’être distinguée « compagnon de la libération ».
Sur l’île de Sein, on est fier, fidèle, dur comme les roches qui construisent l’île. Fanch est un jeune garçon d’une quinzaine d’années qui aime rendre service aux pêcheurs en apportant des poissons au curé. Il aide beaucoup sa mère qui s’occupe seule de la maison et des terres depuis que son mari est mort en mer. Fanch ne rêve que d’une chose, celle de devenir marin comme son père. La guerre éclate, les informations arrivent à Sein au compte-gouttes et l’île continue à vivre normalement, jusqu’à ce que le front se rapproche ainsi que les premiers militaires français qui veulent partir pour rejoindre l’Angleterre et un certain Général De Gaulle. L’île de Sein va ainsi devenir quasiment le dernier territoire libre de France pour passer en Angleterre. Les militaires l’ont bien compris, mais les allemands aussi. Il est maintenant temps pour les hommes de l’île de se poser la question, partir ou subir. Fanch malgré son jeune âge, se doit d’y réfléchir également.
A l’appel du 18 juin par le Général de Gaulle, tous les hommes de l’île de Sein âgés de 16 à 54 ans ont décidé de s’embarquer pour l’Angleterre pour vivre libres et lutter contre l’occupant nazi. 128 Sénans vont rejoindre les forces françaises libres à Londres, représentant ainsi un quart des français. 18 malheureusement ne reviendront pas 5 ans plus tard. Cette union collective sera reconnue par la nation et vaudra à l’île de Sein de devenir comme quatre autres villes : « Compagnon de la libération ».
C’est cette histoire qui est racontée à travers ce 8ème volet de la série « Les compagnons de la libération ». L’intérêt du récit, vous l’aurez compris, est la distinction qui est faite à ce mouvement collectif, le jeune Fanch étant un acteur parmi ces 128 Sénans qui ont pris la mer. Les auteurs ont créé volontairement des personnages fictifs mais ayant de fortes ressemblances avec les personnages ayant existé afin de leur rendre hommage.
Ce 8ème tome est l’œuvre du scénariste Jean Yves le Naour, historien à qui l’on doit déjà « Général Leclerc, Jean Moulin et Philippe Kieffer » dans la même série sans oublier « Verdun », « Les taxis de la Marne » entre autres, et du dessinateur Brice Goepfert « Les Chemins de Malefosse, Le fou du Roy, Ninon Secrète », dont on retrouve bien le style. Tous les amateurs du genre apprécieront.
Ce duo d’auteurs a réussi à montrer la guerre sous un autre angle. Ce volet ne comporte aucune scène de combat ou de violence, la guerre est vécue à distance uniquement à travers la radio ou les informations rapportées par les marins. C’est une vision très intéressante des choses pour être soulignée.
Sur l’île de Sein, on est fier, fidèle, dur comme les roches qui construisent l’île. Fanch est un jeune garçon d’une quinzaine d’années qui aime rendre service aux pêcheurs en apportant des poissons au curé. Il aide beaucoup sa mère qui s’occupe seule de la maison et des terres depuis que son mari est mort en mer. Fanch ne rêve que d’une chose, celle de devenir marin comme son père. La guerre éclate, les informations arrivent à Sein au compte-gouttes et l’île continue à vivre normalement, jusqu’à ce que le front se rapproche ainsi que les premiers militaires français qui veulent partir pour rejoindre l’Angleterre et un certain Général De Gaulle. L’île de Sein va ainsi devenir quasiment le dernier territoire libre de France pour passer en Angleterre. Les militaires l’ont bien compris, mais les allemands aussi. Il est maintenant temps pour les hommes de l’île de se poser la question, partir ou subir. Fanch malgré son jeune âge, se doit d’y réfléchir également.
A l’appel du 18 juin par le Général de Gaulle, tous les hommes de l’île de Sein âgés de 16 à 54 ans ont décidé de s’embarquer pour l’Angleterre pour vivre libres et lutter contre l’occupant nazi. 128 Sénans vont rejoindre les forces françaises libres à Londres, représentant ainsi un quart des français. 18 malheureusement ne reviendront pas 5 ans plus tard. Cette union collective sera reconnue par la nation et vaudra à l’île de Sein de devenir comme quatre autres villes : « Compagnon de la libération ».
C’est cette histoire qui est racontée à travers ce 8ème volet de la série « Les compagnons de la libération ». L’intérêt du récit, vous l’aurez compris, est la distinction qui est faite à ce mouvement collectif, le jeune Fanch étant un acteur parmi ces 128 Sénans qui ont pris la mer. Les auteurs ont créé volontairement des personnages fictifs mais ayant de fortes ressemblances avec les personnages ayant existé afin de leur rendre hommage.
Ce 8ème tome est l’œuvre du scénariste Jean Yves le Naour, historien à qui l’on doit déjà « Général Leclerc, Jean Moulin et Philippe Kieffer » dans la même série sans oublier « Verdun », « Les taxis de la Marne » entre autres, et du dessinateur Brice Goepfert « Les Chemins de Malefosse, Le fou du Roy, Ninon Secrète », dont on retrouve bien le style. Tous les amateurs du genre apprécieront.
Ce duo d’auteurs a réussi à montrer la guerre sous un autre angle. Ce volet ne comporte aucune scène de combat ou de violence, la guerre est vécue à distance uniquement à travers la radio ou les informations rapportées par les marins. C’est une vision très intéressante des choses pour être soulignée.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
J'aime
0
Partager cet article
