La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Alors qu’ils font la chasse aux navires espagnols dans le golfe du Mexique, Artémis et Dominique ont la surprise de voir un navire battant pavillon tricolore. Surprise qui est encore exacerbée par la présence à bord de Roustam, le premier garde du corps d’Artémis (voir le premier cycle). Ce dernier vient rencontrer Jean Laffite pour lui parler d’un projet aussi osé que dangereux. Barataria n’étant plus, c’est à Galveston la nouvelle base opérationnelle des Baratariens, que les deux tourtereaux conduisent Roustam. Mais Jean a déjà fort à faire avec des Américains à la mémoire courte, qui sont bien décidés à ne plus tolérer de corsaires à leurs portes. Qu’à cela ne tienne, Artémis n’est pas du genre à refuser un défi, d’autant plus quand cela la touche personnellement…
 

Ce début de cycle semble tirer un trait sur Barataria et les frères Laffite, comme le dernier album pouvait le laisser présager, mais ce n’est pas pour autant la fin des aventures d’Artémis, loin de là. L’opération dans laquelle l’entraîne Roustam est à la fois surprenante et plutôt crédible étant donné le passé des personnages. On se doute qu’une telle opération ne réussira pas (à moins que la série ne fasse un soudain virage vers l’uchronie, ce qui serait sûrement intéressant bien que  cela soit peu probable), mais on est très curieux de voir comment elle va se dérouler. Cet album sert donc à mettre en place l’intrigue et à dire un adieu (temporaire ?) à Laffite et à ses hommes avant de voguer vers un autre continent dans le prochain album. Arrivant déjà à son dixième album, la série réussit à se renouveler alors même que la raison de son existence (les pirates de Barataria) semble appartenir au passé. Ce quatrième cycle nous promet encore deux autres albums, mais avec de telles idées et un dessin toujours au top, on peut espérer encore de nombreuses autres aventures.

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