Octofight tome 3
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Tome 3 - Euthanasiez-les tous!
Scénario : Nicolas Juncker
Dessin : Chico Pacheco
Editions : Glénat
Stéphane a libéré ses amis de l’oppression des néo-ruraux mais maintenant il doit faire face à un autre ennemi : L’état. 3ème et dernier volet de cette série qui n’a aucun alter ego que cela soit au niveau du dessin ou de l’histoire, un récit déjanté avec des morceaux de vie bien réels.
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La révolte a sonné pour Stéphane et ses acolytes. Les Octo prennent les armes et se livrent à un combat acharné face aux néo-ruraux. Les balles fusent de partout, les pertes sont importantes des deux côtés. Mais où sont les renforts promis par Stéphane ? Alors qu’il pense que la partie est perdue, les tireurs d’élite des néo-ruraux sont renversés par un groupe qui brandit dans la foulée leur bannière, ce sont les soldats du KFB (Le Kommando François Bayrou). Fessenheim est maintenant libéré, Stéphane et Nadège retrouvent leur petite enfant qui fait partie du KFB, tout porte à croire que tout ce petit monde va pouvoir retrouver une vie normale. Mais le gouvernement du président Mohamed Maréchal-Le Pen en a décidé autrement, il veut se servir des dérives de Fessenheim pour faire un exemple, réduire les néo-ruraux et les Octo au silence et redorer son blason de sauveur.
Petit rappel des faits, Le président de la France élu à 78.51% Mohamed Maréchal-Le Pen n’est autre que le fils d’Adboul Aziz ibn Abdoul Al Murais et de Marion Marechal Le Pen, convertie à l’islam Gaulliste après sa défaite au second tour des élections de 2027 face à sa tante Marine Le Pen. Mais en cette année 2056, la révolte gronde et une partie de la population s’insurge contre la loi de l’euthanasie civique obligatoire à 80 ans pour limiter la surpopulation. Pour les Octo, outre l’euthanasie, l’autre choix est de fuir la ville pour rejoindre les néo-ruraux et participer à des combats d’Octofight entre personnes âgées.
Vous l’aurez compris, le scénario de ce triptyque est complètement barré et c’est en connaissance de cause que vous devez vous plonger dans cet univers. L’histoire est certes déjantée mais certaines lignes du récit peuvent nous laisser penser qu’il n’y a pas que du faux dans le scénario de Nicolas Juncker.
Après 3 volets, le plaisir est toujours là, même si cet ultime volet est beaucoup plus porté sur la politique que ses prédécesseurs, laissant un peu de côté le destin de Stéphane et sa « survie », ce qui apporte un autre intérêt mais casse un peu la dynamique et l’énergie senties sur les deux premiers tomes.
Graphiquement, c’est bourré de références, de clins d’œil à découvrir, le dessin est toujours à mi-chemin entre le franco-belge et le manga version DA. Un bon moment de décompression.
Octofight est unique dans son genre à beaucoup de niveaux. Le format du bouquin est original, le graphisme mélange les styles au point peut-être d’en créer un nouveau. Quant au récit, c’est du grand n’importe quoi, ce qui en fait une force et un bon moment de détente mais malheureusement à tête reposée, les évènements évoqués dans ce triptyque semblent des plus plausibles, espérons que les auteurs ne soient pas des visionnaires.
La révolte a sonné pour Stéphane et ses acolytes. Les Octo prennent les armes et se livrent à un combat acharné face aux néo-ruraux. Les balles fusent de partout, les pertes sont importantes des deux côtés. Mais où sont les renforts promis par Stéphane ? Alors qu’il pense que la partie est perdue, les tireurs d’élite des néo-ruraux sont renversés par un groupe qui brandit dans la foulée leur bannière, ce sont les soldats du KFB (Le Kommando François Bayrou). Fessenheim est maintenant libéré, Stéphane et Nadège retrouvent leur petite enfant qui fait partie du KFB, tout porte à croire que tout ce petit monde va pouvoir retrouver une vie normale. Mais le gouvernement du président Mohamed Maréchal-Le Pen en a décidé autrement, il veut se servir des dérives de Fessenheim pour faire un exemple, réduire les néo-ruraux et les Octo au silence et redorer son blason de sauveur.
Petit rappel des faits, Le président de la France élu à 78.51% Mohamed Maréchal-Le Pen n’est autre que le fils d’Adboul Aziz ibn Abdoul Al Murais et de Marion Marechal Le Pen, convertie à l’islam Gaulliste après sa défaite au second tour des élections de 2027 face à sa tante Marine Le Pen. Mais en cette année 2056, la révolte gronde et une partie de la population s’insurge contre la loi de l’euthanasie civique obligatoire à 80 ans pour limiter la surpopulation. Pour les Octo, outre l’euthanasie, l’autre choix est de fuir la ville pour rejoindre les néo-ruraux et participer à des combats d’Octofight entre personnes âgées.
Vous l’aurez compris, le scénario de ce triptyque est complètement barré et c’est en connaissance de cause que vous devez vous plonger dans cet univers. L’histoire est certes déjantée mais certaines lignes du récit peuvent nous laisser penser qu’il n’y a pas que du faux dans le scénario de Nicolas Juncker.
Après 3 volets, le plaisir est toujours là, même si cet ultime volet est beaucoup plus porté sur la politique que ses prédécesseurs, laissant un peu de côté le destin de Stéphane et sa « survie », ce qui apporte un autre intérêt mais casse un peu la dynamique et l’énergie senties sur les deux premiers tomes.
Graphiquement, c’est bourré de références, de clins d’œil à découvrir, le dessin est toujours à mi-chemin entre le franco-belge et le manga version DA. Un bon moment de décompression.
Octofight est unique dans son genre à beaucoup de niveaux. Le format du bouquin est original, le graphisme mélange les styles au point peut-être d’en créer un nouveau. Quant au récit, c’est du grand n’importe quoi, ce qui en fait une force et un bon moment de détente mais malheureusement à tête reposée, les évènements évoqués dans ce triptyque semblent des plus plausibles, espérons que les auteurs ne soient pas des visionnaires.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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