La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Oliver Page & les Tueurs de Temps T02

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Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Griffo
Couleur : Felideus
Editions : Glénat
 
 
Suite et fin des aventures temporelles d’Oliver Page avec de l’action et des rebondissements à profusion.
 

Alors que le parasite venu d’un autre temps continu de faire des victimes dans le Londres de 1874, le jeune archéologue Oliver Page et la guerrière du futur Wynn échangent leurs informations. Ils cherchent à confronter le monstre mais ils ne disposent pas des armes capables de le vaincre. Souhaitant acquérir rapidement des ressources importantes, Oliver Page décide d’acheter des tableaux de peintres inconnus à son époque (Monet, Gauguin) pour aller les vendre une fortune au XXIe siècle. Cependant, sa maîtrise somme toute relative de la machine temporelle va créer une série de paradoxes temporels qui pourraient bien ruiner ses plans.
 

On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce tome 2 avec des péripéties qui s’enchaînent tambour battant. Les allers-retours entre le Londres de 1874 et celui du début du XXIe siècle constituent le cœur de l’album et permettent quelques rebondissements inattendus. Comme souvent avec les histoires de voyages temporels, on peut se sentir un peu perdu face aux paradoxes qu’ils engendrent, surtout que le récit ne prend pas vraiment le temps de les expliquer. Cela n’est pas non plus rédhibitoire, et il suffit de se laisser porter par l’histoire. La violence et l’horreur montent aussi d’un cran alors que la créature est prête à tout pour vaincre ceux qui la traquent.
 

Au final, une aventure en deux tomes divertissante. Le fait qu’il n’y ait qu’un mois d’écart entre les deux albums permet d’avoir toujours en tête les événements du premier quand on lit le second.  Quand on n’a pas forcément le temps de relire les tomes précédents (et que comme moi on n’a aucune mémoire), c’est appréciable.
 

Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9

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